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Coopération Coop de France Occitanie : la fusion actée à Toulouse

Boris Calmette (à gauche) devient le premier président de Coop de France Occitanie, aux côtés de Jean-Pierre Arcoutel, président délégué. © F. JACQUEMOUD Boris Calmette (à gauche) devient le premier président de Coop de France Occitanie, aux côtés de Jean-Pierre Arcoutel, président délégué. © F. JACQUEMOUD

Après deux ans et demi de fonctionnement sous forme de confédération, les administrateurs de Coop de France Midi-Pyrénées ont voté en faveur de l'absorption de leur fédération par son homologue du Languedoc-Roussillon, lors de leur dernière assemblée générale, le 24 mai à Toulouse.

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Il ne restera plus, à Coop de France Languedoc-Roussillon, qu'à valider de son côté l'absorption de Coop de France Midi-Pyrénées, lors de l'assemblée générale qui se tiendra le 8 juin à Saint-Gilles (Gard), pour que les deux entités fusionnent et donnent véritablement naissance à Coop de France Occitanie.

« Depuis janvier 2016, date de la création de la confédération, qui nous a permis de représenter la coopération d'une seule voix à l'échelle de la région Occitanie, nous préparons cette fusion et nous avons anticipé la future gouvernance, confiait Jean-Pierre Arcoutel, président de Coop de France Midi-Pyrénées. Le nouveau conseil d'administration sera composé de trente à quarante membres représentatifs des territoires et des filières. Pendant les négociations, nous avons toujours raisonné dans un état d'esprit d'égalité entre les deux régions, sans essayer de savoir qui était le premier dans un domaine ou un autre. C'était très appréciable. »

360 coopératives et 160 filiales

Coop de France Occitanie sera dirigée par un bureau de douze membres, présidé par Boris Calmette, aujourd'hui président de Coop de France Languedoc-Roussillon. Jean-Pierre Arcoutel en deviendra président délégué et Catherine Bacquié, directrice. Celle-ci sera secondée par un comité de direction composé de Valérie Bastoul, directrice générale des services, Claude Floch, directrice du développement, et Bernard Augé, directeur de la communication, et 42 employés répartis sur cinq sites.

La nouvelle entité regroupera 360 coopératives, unions et Sica, qui font travailler 14 000 salariés et réalisent 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires. A cela s'ajoutent leurs 160 filiales. Les agriculteurs d'Occitanie sont 20 000 à adhérer à au moins une coopérative, soit neuf sur dix. Les filières agricoles seront organisées en sections, comme cela se faisait en Midi-Pyrénées.

« Un début plutôt qu'une fin »

« Je considère ce rapprochement comme une mise en commun des compétences des élus et salariés de nos deux structures, plus que comme une fusion-absorption, a souligné Boris Calmette. Ce n'est pas la fin de quelque chose, mais la naissance d'une aventure humaine qui va continuer à s'amplifier pour mettre en avant les richesses des deux régions. Notre premier devoir sera d'atteindre de bonnes performances économiques, sinon nous ne pourrons pas relever d'autres défis comme répondre aux attentes sociétales, se pencher sur la distribution des produits, sur l'innovation, la production « propre », les Siqo... Les coopératives ont un avantage concurrentiel certain. Il faut qu'elles sachent l'utiliser, notamment en formant leurs dirigeants élus à piloter des structures de plus en plus grosses. C'est aussi un défi à relever. »

Florence Jacquemoud

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