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Grand-Est  Nouvelles filières, Lorca fait « l'intermédiaire »

A gauche, Alexandre Raguet, directeur de Lorca, et second à partir de la droite, Christian Sondag, président, en compagnie de représentants d'entreprises présentes à cette « journée filières ». © D. PÉRONNE A gauche, Alexandre Raguet, directeur de Lorca, et second à partir de la droite, Christian Sondag, président, en compagnie de représentants d'entreprises présentes à cette « journée filières ». © D. PÉRONNE

Le 18 mai, Lorca a organisé, pour la première fois, un forum de rencontres entre ses adhérents et des partenaires économiques sur des marchés en plein essor.

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« En organisant cette journée, notre objectif est de mettre en relation les porteurs de projet, en amont, et les acteurs économiques, acheteurs, transformateurs, à l'aval, car notre rôle aussi est d'accompagner les nouvelles productions. Nous organisons ce rendez-vous pour la première fois. » Christian Sondag, président de Lorca, introduisait ainsi le forum de rencontres qui se tenait au siège de sa structure, à Lemud en Moselle, le vendredi 18 mai.

Objectif : créer de la valeur ajoutée

« Nous venons de vivre deux années bien compliquées pour les agriculteurs et beaucoup d'entre eux se posent des questions, par rapport aux filières classiques surtout, soulignait encore Christian Sondag. En revanche, nous assistons à des demandes en forte croissance sur des secteurs jusqu'à présent modestes en volumes : oeufs, volailles, ovins, lait de chèvre… D'où l'idée, simple, et déclinée en mode convivial, de cette journée : nos adhérents viennent ici rencontrer, échanger, se renseigner auprès des entreprises présentes. Avec l'objectif de créer de la valeur ajoutée sur leurs exploitations, autour de filières locales qui profitent à toute l'économie régionale. »

Du côté des sociétés étaient présents des représentants des secteurs avicoles avec Cocorette et Bruno Siebert­ volailles, ovins avec les Bergers du Nord-Est, bovins avec Unebio, Charal et sa démarche Herbopack, maraîchage avec Planet'Légumes. Lorial, spécialisé dans les aliments du bétail, a mis en avant les besoins en lait de chèvre de l'usine Eurial de Château-Salins, spécialisée dans l'ultra-frais, et qui va développer de nouveaux­ produits sur ce créneau, jusqu'ici marginal.

Cocorette va tripler ses volumes

« Les consommateurs vont plus vite que les organismes économiques, constatait Philippe Bucher, responsable développement amont chez Cocorette, basée à Maizières, au sud de Nancy, témoignant de la forte croissance de l'activité sur son secteur. Nous traitons actuellement 50 millions d'oeufs par an. Nous allons agrandir notre site de 2 000 m2 pour pouvoir passer à 150 000 millions d'oeufs. Nous cherchons des producteurs dans le bio, le Label rouge, le plein air. »

Autre segment en plein essor, celui des produits en circuits courts, vendus dans les comptoirs « terroir » des magasins verts. « Nous souhaitons installer dans nos magasins des espaces comme celui que nous avons mis en place à Metz », a expliqué Florian Durand, responsable des achats chez Sève, la filiale magasins verts du groupe Lorca. Là encore, il va falloir « alimenter » les rayons.

Une centaine d'agriculteurs présents

Ce forum de rencontre était organisé en partenariat avec la chambre d'agriculture de la Moselle, dont la mission, plus que jamais, consiste à accompagner les agriculteurs, en matière technique et économique, sur ces nouveaux segments de production. Etaient également présents les partenaires « traditionnels » de l'agriculture, comme le Crédit agricole et Groupama, eux aussi sollicités par les porteurs de projet. Tout comme le lycée agricole de Courcelles-Chaussy sur les aspects formation. Une centaine d'agriculteurs ont participé à ce forum de rencontres.

Dominique Péronne

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