Alsace La modulation de la dose de semis gagne du terrain à la Cac
La coopérative agricole de céréales (Cac) déploie ce printemps sa technique de modulation intraparcellaire de la densité de semis sur environ 2 000 ha de maïs, contre 100 ha en 2017. Une première en France.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
2018 marque pour la Cac le démarrage à grande échelle de son service de modulation de la densité de semis Modip à l'intérieur d'une même parcelle dont le sol a été cartographié au préalable. Trente exploitations autour de Colmar ont cette année souscrit à ce service, soit qu'ils ont eux-mêmes équipé leur semoir, soit qu'ils passent par un prestataire. La Cac leur facture entre 72 et 42 €/ha, selon leur degré d'engagement (aucun ou en contrat de fidélité).
Une économie de 140 €/ha
Dans sa version actuelle, la prestation Modip prend en compte des critères que sont le potentiel des sols ainsi que dix variétés de maïs d'indice 350 à 420. A terme, le modèle doit intégrer la modulation de la fertilisation et de l'irrigation. Le désherbage nécessitera une prise d'information par un drone qui survolera la parcelle.
Durant ses trois campagnes d'essai sans constance des conditions climatiques de 2015 à 2017, la Cac s'est concentrée sur l'écart de rendement entre des parcelles au potentiel comparable, modulées et non modulées. L'ajustement de la dose de semences a permis une économie de 140 €/ha sur la base d'une tonne payée 120 € net à l'agriculteur. Il faut retrancher le coût du service du montant économisé.
Christophe Reibel
Pour accéder à l'ensembles nos offres :