Pays de la Loire Un chiffre d'affaires en hausse de 18 % à la CAMN
A rebours de beaucoup, la coopérative d'approvisionnement en cultures spécialisées affiche en 2017 une belle croissance, comme le montrent les résultats qu'elle a présentés le 15 mars à Rezé (Loire-Atlantique).
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En 2017, le chiffre d'affaires de la CAMN (coopérative d'approvisionnement des Maraîchers nantais) a progressé de 18 %, pour atteindre 23,8 millions d'euros. Des chiffres présentés le 15 mars, à Rezé, deux jours avant la tenue de son assemblée générale.
Une progression à périmètre constant
Cette progression notable a été réalisée à périmètre constant. Hervé Valette, directeur général, l'explique par trois facteurs : « D'abord, une stratégie à long terme de qualité. Dès 1994, nous en avons posé les fondations et on engrange aujourd'hui les résultats. Nos équipes y sont aussi pour beaucoup. Ensuite, notre investissement en Anjou porte ses fruits. Et l'évolution de notre environnement a joué », avec des structures de distribution qui ont disparu. La coopérative s'est installée dans le Maine-et-Loire, à Brissac-Quincé, en 2012.
Outre les 23,8 M€ de CA de la coopérative, les jardineries Atlantic vert affichent un CA de 5,1 M€, portant celui du groupe des Maraîchers nantais à 28,9 M€. Le maraîchage est toujours l'activité principale de la coopérative (72 % du CA), suivi par la viticulture et l'arboriculture (9 % chacun). Du côté des produits, les amendements, engrais et supports de cultures pèsent 37 % du CA, les produits de protection des plantes (y compris biocontrôle) 28 % et les plastiques 20 %.
Projet de stockage sur la région nantaise
La coopérative affichait déjà une croissance soutenue en 2014 et 2015, et plus timide en 2016. « 2017 va nous permettre de reprendre un peu d'oxygène et d'imaginer de nouveaux projets », commente Hervé Valette, après d'importants investissements entre 2010 et 2012, atteignant près de 4 M€ en dix-huit mois. « Notre développement s'est fait à logistique et équipe constante », précise le directeur. Ce sera donc les prochains axes de projet, avec l'objectif d'accroître de 50 % la capacité de stockage sur la région nantaise.
Quant aux CEPP (certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques) à venir, si Hervé Valette ne donne pas de chiffres, il dit « dormir très tranquille ». Il faut dire qu'avec une gamme fournie en biocontrôle, et des producteurs en cultures spécialisées, la coopérative part avec une longueur d'avance. « C'est un engagement historique », conclut Hervé Valette.
Marion Coisne
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