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Phytos Au Sia, la séparation fait débat (vidéo)

Notre journaliste Marion Coisne a mené les échanges entre Christophe Grison, président de Valfrance, Jean-Marie Séronie, agroéconomiste, Antoine Pissier, président de la FNA et Jean-Nicolas Simon, consultant et ancien cadre de coopérative (de gauche à droite). © R. FOURREAUX Notre journaliste Marion Coisne a mené les échanges entre Christophe Grison, président de Valfrance, Jean-Marie Séronie, agroéconomiste, Antoine Pissier, président de la FNA et Jean-Nicolas Simon, consultant et ancien cadre

Agrodistribution a animé une table ronde sur la séparation du conseil et de la vente de phytos sur le plateau du Village semence au Salon de l'agriculture le 27 février. A découvrir en intégralité.

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Alors que l'on s'approche petit à petit de la présentation du plan phytos prévue début avril, Agrodistribution a souhaité organiser au Salon de l'agriculture un débat sur le sujet de la séparation entre conseil et vente.

Autour de la table, Christophe Grison, président de Valfrance, et représentant des coopératives, ainsi qu'Antoine Pissier, à la tête du négoce Pissier et président de la FNA, se sont défendus de tout conflit d'intérêt dans l'organisation actuelle de la distribution agricole.

« Un accompagnement qui n'est plus assez efficient »

Jean-Marie Séronie, consultant agroéconomiste, et ancien des CER, est venu bousculer les uns et les autres en affirmant que « le conseil et la vente, ce sont deux choses différentes », quitte à déplaire à ses interlocuteurs. D'autant que montent en puissance les plateformes de vente directe.

Et pour finir de lancer les hostilités, il dénonce un « accompagnement qui, de l'Inra jusqu'au conseiller terrain, n'est plus assez efficient. » L'agroéconomiste voit ainsi dans cette proposition de séparation une opportunité pour bâtir de véritables entreprises de conseil.

Le modèle anglais pas si efficace que ça

Le deuxième consultant, Jean-Nicolas Simon, ex-cadre de coopérative, s'est montré perplexe sur la rentabilité d'un conseil indépendant uniquement basé sur les phytos. Il a également évoqué le modèle anglais, où cette séparation n'a pas contribué autant que prévu à baisser l'usage des phytos.

Pour conclure, Antoine Pissier maintient que « le problème est mal posé et que la solution proposée de séparer conseil et vente ne répond pas à l'objectif annoncé de réduction de l'usage des phytos ».

L'intégralité des échanges est à retrouver sur la vidéo ci-dessous.

Renaud Fourreaux

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