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Pays de la Loire  La CAPL reprend en partenariat l'huilerie d'Ambillou-Château

Les dirigeants de la CAPL, Jean Michel Mignot, DG (à gauche), Michel Legeay, président et Patrick Brémaud, DG adjoint, ont annoncé que l'huilerie d'Ambillou-Château travaillera, à partir de septembre 2017, des graines de soja biologique. © A. MABIRE Les dirigeants de la CAPL, Jean Michel Mignot, DG (à gauche), Michel Legeay, président et Patrick Brémaud, DG adjoint, ont annoncé que l'huilerie d'Ambillou-Château travaillera, à partir de septembre 2017, des graines de soja biologique. © A. MABIRE

Lors de sa conférence de presse du 7 décembre, la CAPL, coopérative de Thouarcé (Maine-et-Loire), annonce la reprise de l'huilerie d'Ambillou-Château, en partenariat avec le groupe Nutriciab. Elle renforce ses productions végétales « spécifiques ».

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« Notre chiffre d'affaires 2015-2016 (114 millions d'euros) est quasi à l'étal et nous terminons cet exercice avec un résultat net de + 1,67 million d'euros, stable lui aussi », a souligné le 7 décembre, en conférence de presse Patrick­ Brémaud, directeur général adjoint de la CAPL. La coopérative qui présentera son rapport d'activité en assemblée générale le 15 décembre, a collecté 182 000 tonnes au cours de la campagne 2015-2016, soit un chiffre d'affaires de 52,3 millions d'euros, quasi équivalent à celui enregistré sur l'activité Agrofourniture (51 millions d'euros).« Notre coopérative est historiquement engagée dans une politique de contractualisation et pour la première fois, nous dépassons le seuil des 2 millions d'euros versés au titre des primes filières. Soit pour les producteurs concernés, une plus-value moyenne de 21 euros par tonne. »Préparer l'après récolte 2016Au niveau du pôle CAPL, la coopérative et ses filiales (Agriloire, Saboc, Idelys, Vert Anjou et Loire Finance­) réalisent « un exercice satisfaisant », pointe Jean-Michel Mignot, directeur général. De fait, sur la base d'une collecte de 344 000 tonnes et d'un chiffre d'affaires de 192,8 millions d'euros, le pôle termine l'exercice avec un résultat net de 1,77 million d'euros tout en dégageant une capacité d'autofinancement de 6,1 millions d'euros. « La récolte 2016 va laisser des traces. Nous prévoyons une baisse de collecte d'environ 90 000 tonnes à l'échelle du pôle. En prévision, nous avons doté des amortissements et des provisions à hauteur de 5,6 millions d'euros. » Et tenant compte d'une année 2016 difficile, les dirigeants de la CAPL ont pris la décision de diviser par trois et ramené à 0,3% le taux d'intérêt des prêts Récolte 2017.Par ailleurs, l'exercice 2015-2016 stable envoie quelques signaux intéressants. Notamment du côté des produc­tions végétales spécialisées avec un regain des ventes de fournitures : + 14 % pour le secteur arboriculture-viticulture­ et + 7 % pour le secteur horticulture, pépinière et maraîchage.Développer la sole de sojaDu côté des productions végétales dites « spécifiques », la CAPL confirme également ses ambitions avec un objectif de treize productions à échéance 2018 contre sept actuellement développées (lin, millet blanc, sarrasin, quinoa, lentille, épeautre et soja). Dans cette perspective, elle a d'ailleurs profité de la conférence de presse du 7 décembre pour annoncer la reprise, en partenariat avec le groupe Nutriciab, de l'huilerie d'Ambillou-Château (Maine-et-Loire). « La décision devrait être finalisée d'ici au 31 janvier 2017 », a précisé Jean-Michel­ Mignot avant d'indiquer que la CAPL détiendrait « 49 % du capital et Nutriciab, 51 % ».Créée par un groupe d'éleveurs en 2010, dimensionnée pour travailler 8 000 tonnes, l'huilerie d'Ambillou-Château triturait jusqu'ici des graines de colza et de tournesol. Elle va être réorientée et travaillera, à partir de septembre 2017, des graines de soja biologique. « Avec sa filiale Biograins, la CAPL assurera le sourcing de la matière première. A terme toutefois, nous espérons la produire au moins en partie, dans notre région », rappelle Jean-Michel Mignot avant de situer entre 3 000 ha et 3 500 ha le potentiel en jeu.

Anne Mabire

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