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Poitou-Charentes  Thierry Lafaye, DG d'Océalia : « Un exercice de construction »

« Grossir n'est pas une fin en soi, mais s'il y a des projets créateurs de valeurs pour nos agriculteurs, nous sommes ouverts », indique Thierry Lafaye, ancien directeur de Charentes Alliance, aujourd'hui à la tête d'Océalia. « Grossir n'est pas une fin en soi, mais s'il y a des projets créateurs de valeurs pour nos agriculteurs, nous sommes ouverts », indique Thierry Lafaye, ancien directeur de Charentes Alliance, aujourd'hui à la tête d'Océalia.

Née de la fusion de Charentes Alliance et Coréa Poitou-Charentes, Océalia a vécu un premier exercice de construction de la nouvelle entité. Le point avec Thierry Lafaye, directeur général du groupe coopératif.

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Le 6 décembre, c'était la première assemblée générale Océalia. Comment se déroule la fusion ?Thierry Lafaye : Océalia affiche un chiffre d'affaires coop de 580 millions d'euros, et un résultat net groupe à hauteur de 6,8 millions d'euros pour un CA total de 634 millions d'euros. Ce premier exercice 2015-2016 a été assez particulier : la fusion entre Coréa et Charentes Alliance a été actée en décembre 2015. Ce fut un exercice de construction. La fusion des métiers, des systèmes d'information, de comptabilité, n'a eu lieu qu'au 30 juin 2016. Et c'est bien parti, maintenant il faut finaliser. Le déploiement opérationnel est prévu pour l'exercice 2016-2017.Comment abordez-vous ce nouvel exercice ?T. L. : Il va être difficile. La collecte est en recul de 20 %, avec 350 000 tonnes de moins. Et les prix sont à nouveau en baisse. A court terme, notre projet c'est d'accompagner nos adhérents, pour lesquels nous avons mis en place différentes mesures d'accompagnement. Et près de 50 % du résultat net coop, de 6,1 M€, soit 1 % du CA, a été redistribué sous forme de ristournes. Au niveau de la coopérative, nous avons mis en place un plan d'économies, notamment sur les dépenses en maintenance et entretien. Mais nous maintenons nos investissements pour l'avenir.Quels sont les projets ?T. L. : Outre la consolidation et le développement du pôle viticole, et celui des jardineries et de la filière pop-corn, nous avançons sur la structuration du pôle élevage. La Caveb et Océalia vont regrouper un certain nombre de moyens. Pour l'instant c'est un partenariat stratégique, qui pourrait évoluer vers un projet de fusion, ou sous une autre forme juridique.Envisagez-vous de continuer à grossir ?T. L. : Ce n'est pas une fin en soi, mais s'il y a des projets créateurs de valeurs pour nos agriculteurs, nous sommes ouverts. Et si Océalia a une base d'activité appro-collecte, elle présente une grande diversité de productions.

Marion Coisne

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