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Centre  Bonneval Beauce et Perche change de politique

Benoît Ferrière, président de Bonneval Beauce et Perche et son directeur, Guillaume Rivet, vont redistribuer 90 % du résultat de la coopérative à leurs adhérents. © A. RICHARD Benoît Ferrière, président de Bonneval Beauce et Perche et son directeur, Guillaume Rivet, vont redistribuer 90 % du résultat de la coopérative à leurs adhérents. © A. RICHARD

Le 12 décembre, lors de son assemblée générale, la coopérative Bonneval Beauce et Perche d'Eure-et-Loir a montré des résultats très positifs et présenté sa nouvelle politique commerciale.

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Deux ans après la fusion des coopératives de Bonneval et Cabep, le directeur de la nouvelle entité Bonneval Beauce et Perche, Guillaume Rivet, est satisfait. « C'est une réussite ! Grâce à cette fusion, nous avons économisé 1,5 million d'euros en trois ans. Le coût d'intermédiation a diminué de 3 €/t. Maintenant que nous avons diminué les charges, nous devons continuer notre effort en augmentant l'activité grâce à de nouvelles parts de marché. Face à la crise, l'amélioration de notre performance est indispensable. »

La coopérative du sud de l'Eure-et-Loir a collecté 430 000 tonnes de grains sur l'exercice 2015-2016 et affi­che un chiffre d'affaires en baisse de 8 %, à 118 millions d'euros. « Cette baisse est due à un faible niveau de prix des céréales et à une diminution de l'activité semences », explique Benoît Ferrière, le président.

Changement de réseau de semences

En effet, bien que le circuit court reparte à la hausse, l'activité semences chute depuis plusieurs années en circuit long. Cela a conduit la coopérative à changer de réseau. Elle quitte Actisem pour travailler dorénavant avec Semences de France. « Ce réseau offre une gamme de variétés plus large, adaptée à notre région. Nous comptons sur Semences de France pour redévelopper notre activité », ajoute le directeur.

Des prix plus attractifs au détriment des ristournes

Autre changement, une nouvelle politique commerciale qui vise à proposer, tant sur les céréales que sur les phytos, des prix plus attractifs au détriment des ristournes qui étaient devenues systématiques et créaient un décalage de trésorerie pour les adhérents. Ainsi les prix des phytos ont été réduits en 2015-2016 de 7 % en moyenne et la marge céréales diminue de 14 à 12 €/t pour la récolte 2016. Grâce à ce changement de politique, les ventes de produits phytos ont augmenté de 10 % en volume sur l'automne 2016.

Pour faire face à la crise, cette année encore, les 900 adhérents recevront des ristournes exceptionnellement majorées pour un montant de 1,5 million d'euros soit 25 à 35 €/ha et représentant 90 % du résultat de la coopérative.

Aude Richard

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