Déshydratation Projet de fusion entre Coopédom et Codéma
A l'occasion d'une porte ouverte de la Codéma le 24 juin à Changé (Mayenne) pour l'inauguration d'une nouvelle ligne de séchage, les coopératives Coopédom et Codéma ont annoncé leur projet de fusion par l'absorption des deux structures au sein de leur union DéshyOuest.
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« Le projet de fusion avec Coopédom devrait être validé par les conseils d'administration en octobre puis en assemblée générale extraordinaire d'ici la fin de l'année », a expliqué Hervé Lhotellier, président de Codéma, coopérative de déshydratation de la Mayenne.
Les deux structures travaillent déjà ensemble depuis 2013 au sein d'une union de coopératives appelée DéshyOuest qui est en charge de la commercialisation des produits de Coopédom et de Codéma.
Optimiser les outils et les compétences
Au travers de ce regroupement, l'objectif est d'optimiser au mieux leurs outils industriels et de développer les surfaces. Les deux coopératives ont des outils industriels et des produits différents (balles avec granulés incorporés, granulés de bois…) qui peuvent se révéler complémentaires. La volonté est aussi d'optimiser les compétences humaines pour offrir un service plus adapté aux adhérents avec la présence d'un technicien par secteur.
Un séchoir alimenté par le miscanthus des adhérents
Le 24 juin, sur le site de la Codéma à Changé (Mayenne), a eu lieu l'inauguration d'un séchoir à biomasse (puissance 19 MW) alimenté à 50 % par du miscanthus provenant des adhérents et à 50 % par des plaquettes forestières. La Codéma compte 785 adhérents et rayonne sur le département de la Mayenne. Sa production est de 27 000 tonnes de produits séchés par an mais grâce au nouvel outil, l'objectif est de monter à 40 000 t/an. Particularité : elle n'utilise que de l'énergie renouvelable pour ses séchoirs.
Basée à Domagné en Ille-et-Vilaine, la Coopédom compte, quant à elle, 800 adhérents actifs (1 400 au total) dans un rayon de 35 km autour de Domagné. Elle déshydrate 43 000 à 47 000 tonnes de fourrages chaque année et 5 000 tonnes de granulés de bois.
Isabelle Lejas
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