Emploi La FC2A revisite les « Cafés du commerce » à Innov-Agri
L'équipe de la FC2A, accompagnée de commerçants agricoles, était à la rencontre des visiteurs d'Innov-Agri à Outarville (Loiret), du 6 au 8 septembre, pour faire connaître les métiers du commerce agricole et agroalimentaire.
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Innov-Agri constituait la première étape des Rendez-vous métiers du commerce agricole et agroalimentaire, organisés dans les différents salons agricoles de cette rentrée 2016. Avec un stand au sein du Village emploi-formation, ouvert pour la première fois lors de cette édition 2016 d'Innov-Agri, la FC2A (Fédération du commerce agricole et agroalimentaire) est allée à la rencontre des professionnels et étudiants en revisitant les « Cafés du commerce ».
Plusieurs négociants se sont relayés sur le stand
« Nous avions à proposer une vingtaine d'offres dont plus de la moitié de conseillers agronomiques préconisateurs, expose Lucie Martin, responsable emploi-formation à la FC2A. Mais au-delà du recrutement en direct, il s'agit de rendre visible le commerce agricole et agroalimentaire souvent ignoré et de valoriser ses atouts : proximité, convivialité, réactivité. C'est une disponibilité, un point de vue, des conseils qu'on offre sans retour immédiat. Cela a été l'occasion aussi d'échanger avec les partenaires du Village en étant aux côtés d'acteurs de l'emploi tels que l'Apecita. »
Pour cette opération, la FC2A s'est appuyée sur quelques négociants présents (parmi lesquels Martignon, Leplâtre, Pissier, Jeusselin...) qui se sont relayés sur les trois jours pour parler de leurs besoins, de leur métier au quotidien et donner un visage aux métiers qui peuvent être proposés.
Des offres d'emploi mises entre parenthèses
Gaël Leplâtre, présent mardi matin sur le stand, témoigne : « La FC2A et Négoce expansion ont sollicité les négociants pour parler de leur expérience et mettre en avant la palette d'emplois qu'on peut offrir. Dans notre cas, on privilégie l'alternance. Former quelqu'un nous-mêmes, cela facilite la transmission du métier et cela permet de mieux connaître les personnes pendant deux ans. Dans le recrutement classique on peut passer à côté de quelqu'un d'autant que les jeunes ont de plus en plus de mal à se vendre. »
Même si le contexte contraint les entreprises à lever le pied sur le recrutement. « On avait des offres, notamment pour des technico-commerciaux, qu'on est obligé de mettre entre parenthèses. »
A l'issue des deux premières journées, Lucie Martin dresse un bilan positif : « Sur les deux premiers jours, on a récupéré une vingtaine de CV même si on aurait aimé en avoir plus. Notre structure n'est pas encore bien identifiée, mais la FC2A s'est rendue visible auprès de jeunes en formation qui s'interrogent sur leur avenir professionnel, de jeunes diplômés en recherche d'emploi et des professionnels expérimentés issus ou pas du monde agricole. »
Renaud Fourreaux
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