Login

Nord-Ouest Agrial cultive son réseau d'adhérents

« Que la coopérative se nourrisse de ses 12 000 adhérents et que ceux-ci se nourrissent de la coopérative. Et que cette relation vertueuse soit la plus efficiente possible. » C'est toute l'ambition affichée des relations adhérents d'Agrial. © C. MICHEL « Que la coopérative se nourrisse de ses 12 000 adhérents et que ceux-ci se nourrissent de la coopérative. Et que cette relation vertueuse soit la plus efficiente possible. » C'est toute l'ambition affichée des relations adhérents d'Agrial. © C. M

Innovation, accompagnement, performance économique. La direction de la coopérative Agrial en a détaillé différents aspects, lors de l'assemblée générale le 22 mai, à Caen. Le dispositif adhérent monte en puissance.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« C'est parce que nous sommes ancrés sur le territoire avec un réseau solide d'adhérents que nous pouvons être forts sur nos marchés nationaux et internationaux », rappelait la direction d'Agrial en avril, à l'issue des assemblées générales de branche. Cette force liée à sa base, Agrial ambitionne de la consolider sur plusieurs aspects. C'est ce qui ressortait de l'assemblée générale du groupe, le 22 mai, à Caen.Le programme du « réseau grandeur nature » vise par exemple d'être le pilier de l'innovation agronomique du groupe coopératif. Il regroupe désormais 360 agriculteurs autour de 150 exploitations pilotes. « Le réseau initie, teste ou valide différentes pratiques innovantes, explique Bernard Guillard, premier vice-président d'Agrial. Avec la volonté de transférer efficacement les pratiques et savoir-faire performants auprès du réseau. »Satellite en grandes cultures, drone en légumes et arboEn production végétale, la coopérative annonce ainsi aujourd'hui 30 000 hectares de parcelles de blé suivies par satellites, pour le pilotage de la fertilisation azotée, soit 25 % de la collecte. Les producteurs d'Agrial amélioreraient en moyenne de 0,3 à 0,4 point la teneur des blés en protéines par rapport au reste de l'environnement de collecte.« En lien étroit avec notre branche machinisme, nous sommes aussi investis dans l'imagerie par drone », rappelle Bernard Guillard. Une technologie que le groupe réserve aux cultures légumières et arboricoles. Le temps de scan serait jugé trop important pour les grandes cultures en comparaison de l'imagerie par satellite.Les TC deviennent des RTEUne démarche de traçabilité du conseil a également été entreprise. Les technico-commerciaux sont rebaptisés RTE (référent technico-économique). Ils ont été formés aux principes de gestion de l'exploitation agricole. « La technique ne doit pas être dissociée de l'économique », insiste Arnaud Degoulet.Et Bernard Guillard d'ajouter que « dans le secteur des légumes, l'initiative Plus solide groupés (PSG) a également émergé. Elle vise à améliorer la performance des exploitations par le partage d'expérience et la comparaison de résultats technico-économiques ».Outil informatique maison de gestion en laitEn lait, Lactorial, l'outil informatique maison de gestion de la marge de production est développé avec succès et représente 10 % de la collecte. 250 exploitants laitiers ont, par ailleurs, effectué un bilan carbone. L'objectif à cinq ans est de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre de la branche.« Nous visons des démarches vertueuses pour l'environnement et compatibles avec les fondamentaux de l'économie de l'exploitation agricole, appuie Bernard Guillard. Nous sommes attentifs aux demandes de la société civile. La RSE (responsabilité sociale de l'entreprise) est inscrite dans le plan stratégique du groupe pour les années à venir. »

Camille Michel

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement