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Filières biologiques Coop de France, Fnab, APCA à la recherche de producteurs de grandes cultures bio

De gauche à droite : Tony Chocardelle, de la Fnab, Christophe Lecuyer, de Coop de France, Florent Gaujard, agriculteur dans la Beauce, en conversion depuis 2014, et Etienne Gangneron, de l'APCA. © M. COISNE De gauche à droite : Tony Chocardelle, de la Fnab, Christophe Lecuyer, de Coop de France, Florent Gaujard, agriculteur dans la Beauce, en conversion depuis 2014, et Etienne Gangneron, de l'APCA. © M. COISNE

Coop de France, la Fnab et l'APCA ont tenu une conférence de presse commune au Salon international de l'agriculture le 26 février à Paris. Avec un message : il manque des surfaces en bio en grandes cultures.

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Trois intervenants, trois structures, un seul message : agriculteurs, convertissez-vous au bio. Coop de France, la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique) et l'APCA (assemblée permanente des chambres d'agriculture) ont profité du Salon de l'agriculture pour faire un appel du pied aux producteurs en grandes cultures, le 26 février, sur le stand de la coopération agricole.30 % de céréales bio importées« Il faut trouver des surfaces, des producteurs en grandes cultures pour répondre au marché, a déclaré Christophe Lecuyer, président de la Commission filières biologiques de Coop de France. 30 % des céréales bio consommées en France sont importées. Pour le colza, c'est 90 %, et le tourteau de soja, 45 %. » « Il ne faut pas oublier que les céréales sont aussi à destination de l'alimentation animale », a ajouté Etienne Gangneron, président de l'Agence bio, président de la chambre d'agriculture du Cher, et en charge du dossier bio à l'APCA. « On veut porter un message ensemble, on peut aller en grandes cultures », a réitéré Tony Chocardelle, référent grandes cultures bio à la Fnab.Parmi les atouts du bio mis en avant, « on a un cours des céréales bio qui est indépendant de celui du conventionnel », a rappelé Etienne Gangneron. S'il reconnaît que « ce n'est pas facile tous les jours, on retrouve le goût de l'agronomie ».

Marion Coisne

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