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Pays de la Loire 10 000 personnes attendues aux Terrenales

De gauche à droite, Julien Frémont, éleveur impliqué dans la démarche Eco-Méthane, Gérard Guilbaud, agriculteur et membre du bureau du conseil d'administration du groupe Terrena, et Hubert Garaud, le président. © M. COISNE De gauche à droite, Julien Frémont, éleveur impliqué dans la démarche Eco-Méthane, Gérard Guilbaud, agriculteur et membre du bureau du conseil d'administration du groupe Terrena, et Hubert Garaud, le président. © M. COISNE

Le 20 mai à Paris, le groupe coopératif Terrena a tenu une conférence de presse pour présenter l'édition 2015 des Terrenales.

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« 10 000 personnes sont attendues, et on les aura », a assuré Hubert Garaud, président du groupe Terrena. Les Terrenales 2015 se tiendront les 28 et 29 mai à Saint-Martin-du-Fouilloux (Maine-et-Loire), aux portes d'Angers. C'est la deuxième édition des Terrenales, après celle de 2010. La manifestation se déroulera sur huit hectares, avec plus d'une centaine d'innovations présentées, et douze temps forts.Le milieu associatif présentParmi les participants prévus, de France et d'ailleurs, 8 000 agriculteurs, mais aussi des associations comme CIWF, organisation militant pour le bien-être animal. Une application smartphone, Tibéna, a d'ailleurs été développée avec cette dernière, pour améliorer le bien-être des porcs en se basant sur l'observation de leur comportement naturel. L'application établit un diagnostic et délivre des conseils.103 ateliers et 12 temps forts103 solutions seront présentées lors des deux jours, comme Oz, un tracteur robotisé développé par Naïo Technologies pour désherber mécaniquement les cultures maraîchères, de manière autonome. Julien Frémont, éleveur laitier au nord de Nantes (Loire-Atlantique), a présenté la démarche Eco-Méthane qui fait partie du dispositif AgriCO2. Ce dernier sera d'ailleurs évoqué au Pavillon France à Milan, sans oublier la conférence Paris Climat 2015 du 30 novembre au 11 décembre.Les temps forts tournent autour de quatre thèmes : fonctionnalités éco-systémiques, connaissance du vivant, numérique et capteurs, et énergie, machines et robots. Parmi les sujets évoqués, le biocontrôle, le Big Data au service de l'AEI (agriculture écologiquement intensive), ou encore l'élevage sans antibiotique.Hubert Garaud a rappelé le rôle des Sentinelles de la terre, ces agriculteurs qui testent les innovations : « Un chercheur qui cherche c'est bien. Un qui trouve c'est mieux. Et si on peut lui permettre de tester chez les Sentinelles de la terre, on gagne un temps fou. Et les résultats de la recherche ne restent pas dans les cartons. »L'agriculture, innovante pour 44 % des FrançaisLors de la conférence de presse, le président a présenté un sondage exclusif Ipsos pour Terrena sur comment les agriculteurs et les consommateurs perçoivent l'innovation en agriculture. Bilan : l'agriculture est jugée innovante pour 73 % des agriculteurs, et 44 % des Français (37 % n'ont pas d'avis).L'innovation agricole est perçue différemment. 55 % des agriculteurs associent spontanément innovation et machinisme. 33 % des Français l'associent à l'environnement et la conçoivent comme un levier favorisant l'amélioration de la qualité des produits. « Les deux visions ne sont pas contradictoires », commente Hubert Garaud, avant d'insister : « L'innovation n'a de sens que si elle est partagée. »

Marion Coisne

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