Semences fourragères Les légumineuses ont le vent en poupe
La dynamique du marché bénéficie surtout aux légumineuses fourragères et aux mélanges.
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Le bilan climatique de l’année 2020 a permis les semis de tous types de prairies. Dans ce contexte porteur, les légumineuses s’imposent toujours plus, dépassant désormais en volume les graminées fourragères (voir ci-contre). Leur développement s’accompagne du déploiement, ces dernières années, de nouveaux trèfles (Micheli, squarrosum) et nouvelles vesces (de Narbonne). Il est porté par la croissance de 10 % par an des mélanges prêts à l’emploi qui couvrent 30 à 35 % du marché des fourragères.
Ces évolutions de marché et les enjeux à relever génèrent diverses initiatives. Ainsi une réflexion, encore au stade embryonnaire, est engagée sur les critères à établir pour tester, lors de l’inscription, le comportement des variétés et espèces dans les associations. Pour sa part, Cérience, qui couvre 20 % des ventes de mélanges en France, a communiqué en octobre dernier sur l’intérêt d’introduire de la diversité variétale au sein des espèces composant un mélange, à la suite du projet Praise mené avec l’Inra. De son côté, Semae envisage de relancer une communication autour du label France prairies apposé sur 9 000 q de mélanges.
Cependant, dans un contexte où la demande est porteuse, l’offre souffre des évolutions climatiques, à l’image de la production de semences en luzerne, trèfle violet ou encore en dactyle, fétuque élevée. Une étude de l’interprofession est en cours à ce sujet, ainsi que des réflexions sur les zones de production à privilégier et les mélanges pollinisateurs en luzerne.
Hélène Laurandel
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