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Midi-Pyrénées  Le Grenier coopératif de l'Albigeois développe sa gamme de produits extrudés

Daniel Maurel (à gauche), directeur du Grenier coopératif de l'Albigeois, Olivier Massoutié, responsable du pôle végétal, Pierre Albouy, responsable du pôle animal et Thierry Roch, le président, ont présenté les perspectives d'évolution de la marque Inéal. © M. ROQUE MARMEYS Daniel Maurel (à gauche), directeur du Grenier coopératif de l'Albigeois, Olivier Massoutié, responsable du pôle végétal, Pierre Albouy, responsable du pôle animal et Thierry Roch, le président, ont présenté les perspectives

Le 2 octobre, dans le cadre du Sommet de l'élevage, le Grenier coopératif de l'Albigeois à Saint-Juéry, dans le Tarn, a annoncé un objectif de progression de 20 % par an du volume extrudé en lin et soja sur les cinq prochaines années.

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« Après avoir relancé en 2008 la culture ancestrale du lin, chez une trentaine de nos adhérents, le Grenier coopératif de l'Albigeois a lancé en 2011 ses premières productions extrudées, explique le directeur de la coopérative tarnaise, Daniel Maurel, dans le cadre du Sommet de l'Elevage, à Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme), le 2 octobre dernier. Notre site de Saint-Juéry dans le Tarn est désormais équipé de deux lignes d'extrusion de lin et de soja dont la capacité de production est de 8 000 à 10 000 tonnes de produits extrudés par an. Nous prévoyons une progression de 20 % par an sur les cinq prochaines années. »Avec un million d'euros investis dans son outil industriel d'extrusion, la coopérative a diversifié ses activités qui se partagent aujourd'hui entre la nutrition animale (30 %), la collecte (35 %), l'agrofourniture (15 %) et l'extrusion (20 %).800 hectares de culture de lin en 2014« Notre objectif reste un partage de la valeur ajoutée sur le long terme entre les producteurs de l'amont et les éleveurs, commente Thierry Roch, président de la coopérative, qui compte 300 adhérents céréaliers et 300 adhérents éleveurs. La coopérative innove et accompagne les initiatives de ses adhérents. L'activité d'extrusion et la contractualisation des productions limitent la fluctuation des prix de nos produits, tout en assurant une traçabilité des matières premières produites localement. »La culture du lin a couvert 800 hectares en 2014 avec un objectif à court terme de 1 500 hectares. Cette nouvelle tête de rotation est bénéfique, elle permet une meilleure maîtrise des adventices et assure un rendement supérieur en céréales (+ 15 à 18 % de rendement en blé). L'incorporation du lin en nutrition animale améliore, quant à elle les performances zootechniques : + 15 % de lait, une meilleure santé des animaux, une efficacité alimentaire supérieure et de meilleures qualités organoleptiques en production de viande.Une demande croissante pour la gamme InéalLa quantité de lin conseillée est de 5 à 6 grammes par kilo de matière sèche ingérée, toutes espèces confondues. La coopérative propose des formulations à la carte où la gamme de produits extrudés Inéal rencontre une demande croissante des différents systèmes d'élevage (bovins laitiers, bovins allaitants, caprins, volailles et porcs) dans les bassins de production du sud de la France.Les matières premières proviennent à plus de 60 % des adhérents de la coopérative sur une zone de moins de 100 kilomètres de l'unité d'extrusion. Le produit final se présente sous forme de croquettes, de miettes ou de farine. Le taux d'incorporation de lin varie de 30, 50 ou 70 %, avec ou sans protéagineux.Les innovations à venir portent sur un extrudé de lin en plaquettes pour une utilisation en mash et une association céréales-oléagineux extrudés pour des aliments 1er âge de ruminants et de monogastriques.

Monique Roque Marmeys

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