Service Euralis propose Farmstar Expert en exclusivité dans le Sud-Ouest

La coopérative Euralis s'est associée à Airbus Defence and Space, à Arvalis et au Cetiom, pour proposer à ses 12 000 adhérents du Sud-Ouest le service Farmstar Expert. Celui-ci permet, à l'aide d'images satellites et aériennes prises par avion, d'analyser les besoins des cultures de blé, orge et colza, en matière de fertilisation, mais aussi en cas de maladie.Les premiers agriculteurs concernés sont les céréaliers de la « zone de Toulouse », qui couvre la Haute-Garonne, le Gers et l'Ariège. Pour démarrer, Euralis table cette année sur 1 000 à 2 000 hectares engagés. Les agriculteurs ont jusqu'au 15 décembre pour se décider. L'engagement vaut pour une campagne sur un nombre de parcelles choisies par les cultivateurs.Optimiser les apports d'intrants« Le service Farmstar Expert se compose de trois passages de satellite sur le blé et de deux sur le colza et l'orge, et donc autant de photos analysées par parcelle, explique Sébastien Neveux, en charge de la mise en oeuvre de Farmstar Expert, chez Euralis.

Une fois les images captées, elles sont analysées par Arvalis pour le blé et l'orge, et par le Cetiom pour le colza, grâce à l'aide de modèles agronomiques précis. Elles sont ensuite délivrées sous forme de cartes colorées sur le site internet de Farmstar Conseil, où l'agriculteur peut les consulter, pour les utiliser dans ses champs. Euralis effectue pour sa part un suivi et apporte des conseils aux producteurs.

Les informations fournies pour le blé sont très riches. On connaît, par exemple, les différents risques pour chaque parcelle (maladie, carences...), en fonction du type de sol. Les conseils d'apports d'intrants se font en fonction de prévisions météo et des rendements attendus, et sont réactualisés au fur et à mesure des photos. Il s'agit vraiment d'une aide à la décision qui permet de piloter ses cultures au plus juste. »2 000 adhérents à termeL'utilisation de Farmstar Expert, qui revient à 13 €/ha, permet ainsi de travailler conformément aux nouvelles règlementations phytosanitaires, mais aussi de faire des économies d'intrants en les apportant au bon moment, au bon endroit et à la juste dose. A terme, la coopérative espère convaincre mille à deux mille de ses adhérents d'utiliser ce service. Dans la moitié nord de la France, 15 000 agriculteurs l'utilisent déjà sur 700 000 hectares.

Florence Jacquemoud