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Midi-Pyrénées Euralis augmente sa capacité de stockage en Haute-Garonne

Pierre-Olivier Prévot, directeur du territoire Euralis de Toulouse, Jean-Claude Labit, président d'Euralis-Coopéval, Sébastien Raymond, référent technique du secteur, Jean-Albert Massenet, directeur du pôle agricole d'Euralis. © F. JACQUEMOUD Pierre-Olivier Prévot, directeur du territoire Euralis de Toulouse, Jean-Claude Labit, président d'Euralis-Coopéval, Sébastien Raymond, référent technique du secteur, Jean-Albert Massenet, directeur du pôle agricole d'Euralis. © F. JACQUEMOUD

Le groupe Euralis vient d'inaugurer trois nouvelles cellules de stockage, à Sainte-Foy-de-Peyrolières (Haute-Garonne), qui vont lui permettre de réduire ses coûts de transport.

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« L'objectif du groupe est de faire baisser les coûts d'intermédiation, afin d'augmenter le revenu des agriculteurs, explique Jean-Albert Massenet, directeur du pôle agricole d'Euralis. La création d'outils tels que ces trois cellules fait partie de notre plan d'optimisation de la collecte et des flux de céréales. Le but est de diminuer le nombre de kilomètres parcourus par chaque tonne collectée. »« Lorsqu'Euralis a lancé ce projet, il y a trois ans, nous avons prévu de faire passer ce coût d'intermédiation de 21 euros la tonne à 18 euros la tonne, ce qui représente une réduction de 20 %, précise Jean-Claude Labit, président d'Euralis Coopéval. Le choix du conseil d'administration a d'ailleurs été de distribuer cette différence de 3 euros aux agriculteurs, dès la première année, même si nous savions qu'il allait nous falloir trois ans pour mettre en place notre plan. »Des tests de mutualisation des transportsLes trois cellules de Sainte-Foy-de-Peyrolières (dont deux de 1 100 tonnes et une de 700 tonnes) sont destinées à stocker, dans de bonnes conditions une partie des 13 000 tonnes collectées chaque année sur le secteur, afin de les livrer ensuite directement au client final. Chaque année, 98 agriculteurs portent à ce point de collecte, les productions de 3 000 ha, essentiellement des céréales à paille, mais aussi du tournesol, du maïs et du colza. Auparavant, le site ne comptait qu'une cellule intermédiaire de 600 tonnes. Les productions étaient ensuite transférées vers d'autres silos.Dans le cadre du plan d'optimisation de sa collecte, Euralis a également créé un site de stockage d'une capacité de 3 000 tonnes à Cépet, au nord de Toulouse, l'année dernière, et prévoit un troisième outil du même type prochainement. Enfin, à l'image de ce qui se fait déjà sur l'Aquitaine, avec la coopérative Maïsadour, en matière de mutualisation des transports de maïs, Euralis teste aujourd'hui ce même principe sur quelques sites toulousains avec Arterris.

Florence Jacquemoud

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