Alimentation animale LDC à Louhans : passer à 100 000 t dans les dix-huit mois

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L'exploitation de l'usine Huttepain Soreal Aliments, à Louhans, en Saône-et-Loire, a démarré le 1er mai », a rappelé Gilles Huttepain, directeur des branches amont et international de LDC, lors de la présentation des résultats 2012-2013, fin mai. Ce site bourguignon repris à Evialis, est désormais détenu à 66 % par LDC et par Soreal à hauteur de 34 %.Six usines d'alimentsLe groupe sarthois va spécialiser en volailles, l'unité de Louhans qui était multiespèce, notamment pour fournir les élevages bourguignons livrant son site de Branges sur la même commune. « Actuellement, la production avoisine les 40 000 t pour une capacité de production de 100 000 t. Nous pensons atteindre ce volume dans les dix-huit mois », explique Gilles Huttepain, conforme à la stratégie du groupe de saturer les outils.LDC possède désormais six usines d'aliments (Huttepain Aliments, Huttepain Bouix, Alimab, Richard Aliment, Huttepain Atlantique Bellavol et Huttepain Soreal Aliments). Chaque site est autonome notamment en R & D, pour les achats et le calcul des coûts de revient. Une méthode permettant de fixer les prix d'approvisionnement de ses filières.Une bonne tenue des chiffresLa stratégie de spécialisation des usines pour accroître la compétitivité de ses filières est partagée par tous ses pôles, l'amont avec les usines d'aliment, mais aussi les abattoirs qui vont bénéficier des trois quarts des investissements prévus pour l'année.LDC a terminé son exercice avec près de 658 millions d'euros de capitaux propres, une trésorerie nette de plus de 53 M€ et une capacité d'autofinancement de 136,5 M€ ce qui lui permet de maintenir un niveau d'investissement élevé (100 M€ après les 97 M€ de l'an dernier).Globalement, LDC annonce une bonne tenue de son chiffre d'affaires (+ 5,4 %) et de sa production d'aliments (+ 3,9 %, à 658 772 t), même si le résultat opérationnel courant baisse de 8 % (85,9 M€) sous l'impact des hausses de matières premières. Et le groupe a confirmé étudier toutes les offres de rachat en Europe, mais va se montrer très sélectif en raison de la crise.

Yanne Boloh