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Engrais Les industriels réinsistent sur l'ammonitrate

Une vingtaine de fabricants européens d'azote nitrique, à travers une démarche pilotée par Fertilizers Europe, ont lancé une campagne de sensibilisation à l'utilisation de l'ammonitrate auprès des décideurs publics et de la filière.

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Menée dans vingt-deux pays d'Europe, la campagne de sensibilisation Dan (Directly available nitrogen, à consulter sur www.danfertilizers.com) a débuté en mars dernier. Elle se traduit par une série d'événements et de rencontres avec les décideurs.

Au niveau français, la démarche, mise en oeuvre par l'Unifa, est portée par sept fabricants d'azote nitrique (EuroChem agro France, GPN agriculture, Linzer agro trade, OCI Agro, Rosier, Seco fertilisants et Yara France) déjà engagés dans la démarche Ada (Azote directement assimilable).

La crainte d'une taxe azote

« On attend de cette campagne que les pouvoirs publics ne prennent pas de décisions aberrantes », a justifié Gilles Poidevin, délégué général de l'Unifa, faisant référence notamment à l'éventualité d'une taxe azote. « L'achat d'engrais azotés par les agriculteurs ne dépend pas du prix, défend-il, et l'idée d'une taxe différenciée selon les formes d'azotes n'est pas du tout évoquée », alors que « toutes les formes ne se valent pas ».Les industriels français souhaitent capitaliser sur ses résultats d'essais, « les plus complets d'Europe », et vanter une meilleure productivité agricole et une meilleure préservation de l'environnement apportées par l'azote nitrique.Actuellement, en France, le marché des engrais azotés est dominé par les ammonitrates (60 %) suivi de la solution azotée (25 %) et de l'urée (15 %). Les proportions sont équivalentes en Europe.

Renaud Fourreaux

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