Herbicides colza Le tout-en-post séduit les agris
Avec le lancement de Mozzar, le désherbage du colza contre les dicotylédones s’est déplacé vers la postlevée.
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La campagne 2019-2020 en colza a été marquée par le lancement de Mozzar (ou Belkar), qui offrait pour la première fois la possibilité de désherber la culture uniquement en postlevée contre un éventail assez large de dicotylédones. Pour Franck Duroueix, spécialiste du désherbage chez Terres Inovia, ces nouveaux produits ont complètement répondu à l’attente des agriculteurs en termes d’efficacité, notamment contre les géraniums et les gaillets que l’on avait beaucoup de mal à contrôler en postlevée jusqu’à présent. « Ils ont été d’autant plus appréciés qu’avec la sécheresse en début de cycle, les producteurs n’ont pas forcément voulu appliquer de traitements en prélevée, indique-t-il. Ils sont vraiment arrivés au bon moment. »
Seul ou en programme
« Appliqués uniquement en postlevée ou après une prélevée en rattrapage, du stade 2 feuilles jusqu’à la reprise de végétation, en une ou deux applications, les enquêtes montrent que Mozzar et Belkar ont été utilisés de multiples façons par les agriculteurs, reconnaît Coline Sicaud (photo), responsable marketing Herbicides cultures industrielles chez Corteva. Certains agriculteurs ont même décidé d’implanter du colza cette année, parce que le fait de disposer d’un produit de postlevée ne les obligeait pas à investir dans un désherbage pour rien, si jamais la levée était compliquée. » Mozzar et Belkar ont été employés cet hiver sur 200 000 à 250 000 ha, soit un quart des surfaces de colza. « Pour une année de lancement, c’est un record », souligne Franck Duroueix.
Blandine Cailliez
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