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OUEST Agrial se « désensibilise de l'appro »

« Nous devons adapter l'outil coopératif de manière lucide.Il faudra densifier notre équipe agronomique et nos partenariats », explique Arnaud Degoulet, président d'Agrial (à gauche), aux côtés du DG, Ludovic Spiers.A. DUFUMIER

Vente en ligne et objectifs de réduction des charges dans les exploitations poussent Agrial à réduire l'exposition financière à son métier historique.

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Moins 10 % de CA en phytos et moins 7 % d'appro en engrais en 2017 pour Agrial. Loin de s'inquiéter de ces résultats, la direction qui présentait ses chiffres de l'année, le 16 avril à Caen, assumait ce qui relève selon elle d'une nouvelle trajectoire. « Nous faisons tout pour aider les agriculteurs à consommer moins d'intrants et améliorer leurs charges », analyse le directeur général Ludovic Spiers.

Densifier les partenariats

Ces mauvaises performances sur l'appro n'ont pas empêché le groupe de présenter de bons résultats dans toutes les branches de métier, avec un CA en hausse de 6 % à5,5 Mds€ et une rentabilité nette de 1,1 %. « Nous n'attendons plus tellement de développements du côté des phytos. Nous sommes aussi concurrencés par les ventes sur internet, constate le président, Arnaud Degoulet. En parallèle, la société civile exprime des attentes qui nous poussent aussi à un changement de modèle. Tout ceci fait que nous devons adapter l'outil coopératif de manière lucide dans les années à venir. Ainsi, je souhaite désensibiliser Agrial de l'approvisionnement qui représente déjà moins de 10 % du CA. Il faudra accompagner le changement en densifiant notre équipe agronomique etnos partenariats. »

A. D

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