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RHÔNE-ALPES Un futur à deux pour la Dauphinoise

Georges Boixo, DG du groupe Dauphinoise (à gauche), et Jean-Yves Colomb, président, ont évoqué « une union équilibrée » avec Terre d'Alliances.M. COISNE

Avant son assemblée générale, le groupe Dauphinoise a évoqué son bilan et ses perspectives, notamment l'union avec Terre d'Alliances.

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Le 16 janvier, à Vienne (Isère), le groupe Dauphinoise tenait une conférence de presse pré-assemblée générale, l'occasion d'évoquer la campagne passée et de faire le point sur les projets, dont le partenariat avec Terre d'Alliances, acté mais encore en construction. A contrecycle des régions du nord, après une récolte 2015 difficile, 2016 s'annonce nettement mieux. Sur l'exercice 2015-2016, le groupe affiche une collecte de 344 000 t, pour un CA consolidé de 404 M€ (budgété à 434 M€ pour la campagne 2016-2017). Il se décompose en 91,5 M€ en agrofourniture, 94,9 M€ en distribution grand public, 105 M€ pour le pôle oeufs et 63 M€ pour le pôle animal.

Dans les tuyaux depuis début 2016, l'union avec Terre d'Alliances prend forme. « Au premier juillet, on doit être en ordre de marche », a appuyé le DG, Georges Boixo. Elle concerne l'ensemble des métiers communs aux deux structures. Sont exclus les oeufs et les relations avec les agriculteurs qui restent du domaine de chaque coop. Un rapprochement préalable à une fusion ? « On l'exclut à court terme », a répondu le président, Jean-Yves Colomb.

Marion Coisne

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