LÉGISLATION Coops et négoces tracent les phytos
Le 14 juin, l'association Agro EDI Europe a fait le point sur la mise en place de la traçabilité phytos, rendue obligatoire depuis le 1er janvier 2016.
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Depuis le 1er janvier 2016, les numéros de lots et les dates de fabrication des phytos doivent être intégrés aux registres de ventes des distributeurs : c'est une obligation de la loi d'avenir agricole. L'association Agro EDI Europe, porteuse du projet SC Trace né en 2011, qui vise à tracer phytos, adjuvants et semences, du fournisseur à l'agriculteur, s'est naturellement emparée du sujet. Mi-juin, elle a fait le point avec la profession. Côté fournisseurs, « 25 % des produits sont marqués avec des codes Datamatrix, indique Pierre-Yves Busschaert à l'UIPP. Tout sera prêt pour le premier janvier 2018 ». « Chez les distributeurs, nous visons d'être prêts au 1er janvier 2017, assure Cécile Adda chez Coop de France. Il y a une très bonne dynamique des structures pour se mettre dans le projet. »
Indulgence lors des contrôles
Des efforts reconnus par le ministère de l'Agriculture qui sera indulgent lors des contrôles. « La trajectoire est la bonne, déclare Alain Tridon, directeur adjoint de la DGAL. C'est dans cet esprit que les consignes d'intervention des inspecteurs ont été calées en 2016 pour ne pas pénaliser ceux qui sont déjà en marche. » Agro EDI Europe propose des outils d'accompagnements, notamment Traphyto, outil pour s'autoévaluer.
M. C.
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