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SÉLECTION VÉGÉTALE Mobilisation en blé

Hélène Lucas, coordinatrice de la Wheat Initiative : « Le blé bénéficie de quatre fois moins d'investissements que le maïs pour une surface cultivée dans le monde, de 40 % plus élevée. »B. CAILLIEZ

Le Fonds de soutien à l'obtention végétale (FSOV) a annoncé le financement de onze nouveaux projets de recherche en blé tendre.

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De la résistance à la septoriose à l'absorption de l'azote après la floraison, en passant par les résistances aux cécidomyies, à la fusariose et aux mycotoxines, la production sous contraintes climatiques... ou encore, l'exploitation de croisements avec le seigle, le Fonds de soutien à l'obtention végétale, a annoncé le 8 janvier dernier à Paris, son engagement dans onze nouveaux programmes de sélection en blé tendre. Mis en place dans le cadre de l'accord interprofessionnel sur le certificat d'obtention végétale (COV) de 2001, ce fonds est alimenté par 15 % du montant des rémunérations que les obtenteurs perçoivent sur la collecte des agriculteurs utilisateurs de semences de ferme. Il a bénéficié d'un budget de 3 M€ en 2014 et de 14 M€ au total depuis 2001, ce qui lui a permis de financer 61 projets de recherche.

« Le blé qui procure 20 % des calories alimentaires consommées dans le monde, a besoin de mobilisation, car il bénéficie de quatre fois moins d'investissements que le maïs pour une surface cultivée, de 40 % plus élevée », a souligné Hélène Lucas, de l'Inra, qui a profité de la réunion pour faire le point sur le programme français BreedWheat, dédié au blé, qui associe vingt-sept partenaires privés et publics, ainsi que sur la Wheat Initiative, vaste réseau de recherche international lancé dans le cadre du G20, après les émeutes de la faim de 2009 et dont elle est la coordinatrice scientifique internationale.

Blandine Cailliez

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