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NUTRITION ANIMALE Nutrinoë positive

Hervé Vasseur, président de Nutrinoë s'engage pour réconcilier grand public et nutrition animale.Y. BOLOH

Les tonnages d'aliments baissent en Bretagne. Cela n'empêche pas les fabricants de vouloir faire reconnaître leurs apports pour la santé humaine.

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Empêchée de tenir son assemblée générale avant l'été en raison de menaces d'actions de faucheurs volontaires, Nutrinoë a tenu cette réunion avant son traditionnel carrefour des matières premières, le 19 septembre au Space, à Rennes. L'occasion pour son président, Hervé Vasseur, de rappeler la baisse de 2,6 % des fabrications régionales (- 15,9 % depuis 2001), même si la Bretagne fabrique toujours 39 % des volumes français (8,2 Mt) soit 5,4 % des volumes de l'Union européenne. Dans la droite ligne des actions de fond engagées pour réconcilier grand public et nutrition animale, cette rencontre a pointé ses contributions positives. Ainsi, Jacques Mourot, de l'Inra, estime que « la nutrition animale est un levier fort pour l'équilibre alimentaire et donc la santé de l'homme ». Les oméga 3 ont beaucoup fait parler d'eux. Le taux de fer de la viande, comme des abats de porcs, augmente quand l'animal en consomme plus. Idem pour d'autres composés intéressants comme les antioxydants (sélénium, notamment), les vitamines ou d'autres minéraux, dans la viande et les oeufs. Le même jour, se tenait au Space, une rencontre Ifip plus ciblée sur le bien-être animal. Les filières veulent investir ou plutôt, dans un premier temps, interroger les sciences humaines et sociales afin de reconquérir le coeur, puis les assiettes des consommateurs.

Yanne Boloh

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