PHYTOS Rotam creuse son sillon
Positionnée sur le marché « post-patent », la firme cherche à se faire connaître davantage en France, et étend sa gamme de produits.
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«Même si notre logo apparaît sur tous les produits, il y a un déficit important de l'image et du nom de la société, reconnaît Jean-Michel Duhamel, directeur commercial monde de Rotam. Clairement, l'idée est de faire en sorte que la marque soit reconnue dans cinq à dix ans auprès des agriculteurs français quel que soit le système de distribution que nous aurons. Cela passe par de la communication et une implication dans la société agricole française autour de points de rencontres existants. »
Cherche ferme près de Lyon
La ferme expérimentale que Rotam est en train de chercher autour de Lyon pourrait y contribuer. Positionnée historiquement sur le marché des herbicides avec les sulfonylurées (metsulfuron-méthyle solo ou avec thifensulfuron-méthyle), Rotam a atteint un chiffre d'affaires de 5,3 M€ en 2012 (2,5 % de son CA mondial). En France les produits sont vendus via des distributeurs nationaux, comme Arysta LifeScience, Philagro et, depuis l'an dernier, De Sangosse, Jouffray-Drillaud et Tradi-Agri, notamment depuis l'arrivée de deux formulations à base de tébuconazole (250 EW et 430 SC) pour les vignes et les grandes cultures. La firme se prépare à commercialiser d'autres produits, à base de metsulfuron-méthyle et tribénuron-méthyle (déjà homologué) et de tébuconazole + chlorothalonil (homologation en attente).
A noter : la firme est depuis l'année dernière cotée à la Bourse de Taïwan. « Pour continuer à croître de 20 % par an dans le monde sur les cinq prochaines années », expose James Bristow, PDG de Rotam.
Renaud Fourreaux
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