RÉSEAU INVIVO AGRO InVivo tout en solutions
Le second congrès a voulu prouver que " produire mieux et plus " est possible. Avec en vedette, cinq techniciens primés pour leurs conseils.
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Plus de six cents personnes, dont les managers et les techniciens de cent vingt coopératives, ont participé au second congrès " Les champs du futur " du réseau InVivo Agro organisé, à Lille, les 19 et 20 juin derniers. Ces deux journées se sont attachées à démontrer que le leitmotiv " produire plus et mieux " est une réalité. " Après un premier congrès à Bordeaux, en octobre 2010, où nous avons explicité nos actions, nous voici à Lille, pour rendre compte des premiers résultats ", souligne Patrice Gollier, DG d'InVivo. Une démonstration réalisée avec dix-sept ateliers et tables rondes animés par trente-huit intervenants de vingt quatre coopératives du réseau. De plus, la remise d'une distinction à cinq technico-commerciaux, utilisant Epiclès, a permis de mettre en avant les performances agro-environnementales et agronomiques. Un pas semble franchi. " Les défis lancés à l'agriculture et les attentes sociétales sont conciliables et l'innovation y participera, assure Philippe Mangin, président d'InVivo. Le défi produire plus et mieux est possible, voire plutôt de produire mieux pour produire plus. Un new deal agricole est à contracter avec la société, et des rendez-vous nous attendent pour apporter la preuve de nos engagements : l'agrément phyto avec la certification d'entreprise, la directive nitrates, Ecophyto 2018. " Ces deux dernières années ont vu naître diverses réalisations. Le réseau InVivo a mis en place cent cinquante-cinq fermes Ecophyto avec vingt et une coops. Les premiers résultats sont encourageants pour les 3 000 parcelles analysées.
Nouveaux OAD et accords
Divers outils ont vu le jour dont Phytnes² (préconisations en cultures), PolPosition (suivi des volumes de ventes). La division InVivo AgroSolutions est née en juillet 2011. Plus récemment, un accord a été signé avec l'Inra, puis avec Maferme. Toutefois, un bémol est apporté à cet engouement par Xavier Beulin, président de la FNSEA : " Apportons des solutions sans tomber encore dans des phases de réglementations, dans une police de contrôle. Nous refusons une écologie punitive. " Propos relayés par le DG d'InVivo : " Que les pouvoirs publics légifèrent moins et se concentrent sur l'efficacité. Concernant notre union, nous travaillons sur des solutions depuis 2003. Nous avons créé une direction développement durable en 2007. A ce jour, nous sommes dans une phase de mesure des résultats avec une finalité : réduire l'impact des intrants sur l'environnement. " En conclusion, Patrice Gollier a fait preuve d'humilité en pointant une remarque en aparté de la représentante de la DGAL sur l'absence d'indicateur mesurant l'impact sur la santé des agriculteurs.
Hélène Laurandel
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