MARCHÉS Un état d'avancement des cultures dès la rentrée

Mi-juin, la méthode, fortement inspirée du « crop progress » américain, était quasiment définie. « C'est l'implication totale des régions qui n'est pas stabilisée », concédait alors Christian Vanier, directeur de l'animation des filières à FranceAgriMer, même si «l'intérêt est vif de la part des OS». L'établissement public va en effet, toutes les semaines, rédiger et publier sur son site internet (a priori le mercredi après-midi) une synthèse nationale «officielle» et «objective» de l'état d'avancement des cultures et ceci pour 5 à 6 stades végétatifs.

Cinq cultures (blés tendre et dur, orges d'hiver et de printemps, maïs grain) seront concernées. FranceAgriMer va s'appuyer dans seize régions (qui représentent 80 % du volume national collecté) sur ses réseaux régionaux d'épidémiosurveillance (RES), qui qualifieront des états physiologiques en attribuant des notes (entre très bon et très mauvais) à des parcelles échantillonnées. Les acteurs de terrain se chargeront de diffuser les données départementales. La publication des données régionales fait encore l'objet d'arbitrages. FranceAgriMer consacrera 400 000 €/an à cette nouvelle mission, la moitié pour la rémunération du réseau et l'autre pour les fonctions support en interne.

Renaud Fourreaux