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Insolite Arterris victime d'un vol de 32 tonnes de colza

Le site de collecte de Lanta (Haute-Garonne) du groupe Arterris, s'est vu dérober 32 tonnes de colza dans la nuit du 7 au 8 juillet. © S. CHAMPION Le site de collecte de Lanta (Haute-Garonne) du groupe Arterris, s'est vu dérober 32 tonnes de colza dans la nuit du 7 au 8 juillet. © S. CHAMPION

Au silo Arterris de Lanta, en Haute-Garonne, 32 tonnes de colza ont disparu dans la nuit du 7 au 8 juillet. Le préjudice se monte à plus de 10 000 euros.

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« Il s'agit d'un site de collecte de proximité auquel les adhérents d'Arterris livrent leur récolte, avant qu'elle soit transférée dans un de nos gros silos, explique William Bouziguet, responsable de la région Lauragais, au sein du groupe coopératif. Nous l'avons fermé le samedi 7 juillet à 21 heures et lorsque nous sommes revenus le dimanche matin et que nous avons voulu vider le colza stocké, le boisseau était vide. Nous avons d'abord cru que nous nous étions trompés de cellule, mais nous avons vite compris que ce n'était pas le cas, lorsque nous avons trouvé le cadenas qui fermait le boisseau vide, cassé. »

Un site pourtant non isolé

Ce sont ainsi environ 32 tonnes de colza qui ont disparu pendant la nuit, soit pour plus de 10 200 € de marchandise. Une plainte a été déposée à la gendarmerie. « Ce qui est étonnant, c'est que les voleurs s'en soient pris au site de Lanta, qui est un silo non isolé, avec des habitations à proximité, poursuit William Bouziguet. Mais je comprends que les voisins, s'ils ont entendu quelque chose, aient pu penser qu'une activité nocturne soit normale en période de moisson. »

Des équipements de sécurité

Le site de Lanta n'est pas clôturé, mais des alarmes ont été placées dans les bureaux et des équipements installés pour interdire l'accès aux échelles qui montent le long des boisseaux et sécuriser les passerelles, au cas où des visiteurs essayeraient d'entrer. Le groupe coopératif avisera, en fonction des conclusions de l'enquête et si ce type de vol se reproduit ou non, s'il y a lieu de sécuriser davantage ses sites de collecte.

Florence Jacquemoud

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