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Phytos 40 organisations pour un unique contrat de solutions

Christian Pèes, vice-président de Coop de France, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, et Alexandre Quillet, président de la CGB, de gauche à droite, lors de la présentation du contrat de solutions le 11 juillet 2018. ©F.MELIX/GFA Christian Pèes, vice-président de Coop de France, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, et Alexandre Quillet, président de la CGB, de gauche à droite, lors de la présentation du contrat de solutions le 11 juillet 2018. ©F.MELIX/GFA

Le 11 juillet, la FNSEA, entourée de Coop de France et de la CGB, a présenté son contrat de solutions, porté avec ses 39 partenaires, compilant 36 fiches techniques pour réduire l'usage de produits phytosanitaires.  

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« Pas d'interdiction sans solution », tel est le leitmotiv clamé par Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, lors de la présentation du contrat de solutions référençant 36 fiches techniques pour réduire l'usage de produits phytosanitaires.

Ce contrat est le fruit du travail de la FNSEA et de 39 partenaires, dont Coop de France et la FNA, « visant à répondre à une attente sociétale de réduction des produits phytosanitaires mais aussi à une demande extrêmement forte des agriculteurs de trouver des solutions », déclare Eric Thirouin, président du comité de pilotage du contrat de solutions.

Un travail collectif inédit

Christiane Lambert met l'accent sur l'envergure collective et fédératrice inédite de ce travail : « la France agricole est au rendez-vous de l'histoire, on a décidé d'unir nos forces pour porter ensemble nos solutions ». « Chacun est arrivé avec ses solutions autour de la table et on les a triturées, on les a développées avec synergie et complémentarité », explique Alexandre Quillet, président de la CGB et de l'ITB.

Il y a un an, 336 solutions ont été identifiées, aujourd'hui 36 sont présentées sous forme de fiches techniques, d'autres seront présentées au fur et à mesure de l'avancée des travaux. « Chaque fiche, c'est une solution prête et crédible », pointe-t-il.

L'appropriation : condition essentielle de réussite

Christian Pèes, vice-président de Coop de France et président de Coop de France Métiers du grain, insiste sur le fait que l'engagement dans la durée de tous les acteurs est « la clé de voûte » du contrat de solutions et énumère trois autres conditions essentielles.

La première, l'appropriation par les acteurs, en particulier par les agriculteurs. « Il y a un enjeu autour de l'appropriation par les agriculteurs. Pour nous par exemple, coopératives, dans l'échange entre nos techniciens et les agriculteurs, pour qu'il y ait une expérience positive qui se passe », explique-t-il. La deuxième, la mobilisation générale de tous les acteurs de la recherche et la troisième, l'appropriation pour les clients et les consommateurs.

Un engagement nécessaire des pouvoirs publics

« Si les pouvoirs publics décidaient de nous accompagner politiquement, financièrement, réglementairement, je vous laisse imaginer combien nous irions plus vite mais surtout combien nous irions plus loin », confie le président de la CGB. « Pour jouer un match il faut être deux, conclut la présidente de la FNSEA, nous souhaitons que notre travail ne soit pas sans réponse. »

Le contrat sera très prochainement présenté aux ministres concernés, à savoir les ministres de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche. Des réunions régulières avec les ONG environnementales sont également prévues.

Lucie Petit

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