Centre Soirée désherbage à la Scael, pas de révolution mais des solutions
Après le « Big Data » en 2016, le club Agro de la Scael s'est penché sur les perspectives d'évolution pour le désherbage, le 1er mars en soirée, à Chartres.
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« Il n'y aura pas de nouvelle matière active dans les cinq à sept ans à venir. Les agriculteurs doivent réfléchir autrement : comment limiter la levée des adventices et non comment les combattre », résume Joël Lorgeoux, le responsable agronomie de la Scael, le 1er mars, lors de la soirée Club Agro.
Le message est clair : le chimique ne suffit pas, alors place à l'agronomie : rotation des cultures, davantage de cultures de printemps, décalage de la date de semis, désherbage mécanique… Différents intervenants ont balayé ces sujets : Ludovic Bonin d'Arvalis, Fabien Bellet de Bayer Agro France et Céline Denieul d'Invivo Agrosolutions.
Vers la modulation de doses
Pour la Scael, les leviers agronomiques seront d'autant plus efficaces si les doses sont modulées dans la parcelle. « A l'endroit où la parcelle est infestée de vulpins, on peut jouer sur la densité de semis, sur la modulation de l'azote, ou encore sur l'implantation d'un couvert », explique Joël Lorgeoux.
Au sujet de l'agriculture de précision, Bilberry, une start-up de l'Essonne, est venue témoigner de son expérience. Guillaume Jourdain, le cogérant, a expliqué son activité. « Nous travaillons sur la reconnaissance des adventices. Des caméras sont embarquées sur la rampe du pulvé tous les trois mètres. Elles sont capables de reconnaître les chardons et la végétation. On scanne le champ et on traite en même temps, juste sur l'adventice. » Des réglages sont encore en cours pour distinguer le vulpin. Bilberry compte commercialiser sa solution fin 2017.
Aude Richard
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