Hauts-de-France  Plus de prix moyen à La Flandre

« La coopérative a payé les blés de la récolte 2015 entre 110 euros et 190 euros la tonne, selon les dates de vente et de paiement, alors que le prix moyen proposé par la coopérative s'est élevé à 155 euros la tonne hors primes PS, protéine ou stockage, explique Francis Hennebert, président de La Flandre. Cette volatilité constitue inévitablement une source de danger pour les exploitations, mais peut également constituer des opportunités de vente à saisir. » De manière à répondre efficacement à ces différents enjeux, la coopérative du Nord propose à côté de la vente classique à prix ferme, plusieurs types d'outils comme le récent plan de commercialisation construit avec Landea-Cargill.« Cela étant dit, le prix moyen reste aussi une offre performante et sécuritaire, ajoute le président de la coopérative. Le prix moyen de La Flandre présente une surperformance moyenne de 13 euros la tonne sur les cinq dernières campagnes par rapport au prix moyen de vente régional. Sachant que notre prix moyen est un vrai prix moyen, sans aucun transfert de marge avec les autres prix proposés par la coopérative. » Son objectif est de faire passer la part de la collecte valorisée au prix moyen de 20 % cette année, à 30 % l'an prochain. « Il n'était que de 1 % il y a trois ans », précise Didier Vereecke, directeur général de La Flandre.Un rendement qui passe de 99 à 65 q/haAvec un rendement moyen de 99 q/ha chez ses adhérents en 2015, une collecte de 148 000 tonnes, un chiffre d'affaires de 58,3 millions d'euros et un résultat net de 425 000 euros, la coopérative termine son exercice 2015-2016 avec de bons résultats. L'exercice 2016-2017 va être beaucoup plus compliqué à gérer. « Le rendement moyen est passé à 65 q/ha et la collecte a chuté de 27 %, ajoute le directeur général. Pour y faire face nous avons provisionné une partie de nos résultats. »Au cours de l'assemblée générale, ses dirigeants ont aussi fait le point sur les événements récents qui ont marqué la coopérative. La Flandre a notamment signé en janvier 2016, un partenariat avec la société Vervaeke­ pour l'achat de pommes de terre de consommation. Elle a également opté pour Farmstar et la solu­tion de traçabilité de Smag, Atland. A noter aussi, côté appros, que La Flandre et son négoce Devulder et Ghys s'approvisionnent désormais en produits phytosanitaires, à partir du site Seveso PL1 d'Amiens, grâce à la création de l'union Flandre Picardie avec Noriap.

Blandine Cailliez