Pays de la Loire Résultat net en forte progression pour Terrena
Le groupe coopératif Terrena a annoncé, en conférence de presse ce jeudi 9 avril, un résultat net de 22 millions d'euros en 2014, en hausse de près de 33 %. Un bel exercice marqué par le retour à l'équilibre du pôle Produits carnés.
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« L'année 2014 peut être qualifiée de très encourageante », a commenté ce jeudi 9 avril, le président de Terrena, Hubert Garaud. Le groupe d'Ancenis (Loire-Atlantique) qui présentait ses résultats à la presse, a clôturé cet exercice 2014 avec un chiffre d'affaires quasiment stable à 4 683 millions d'euros, contre 4 668 en 2013.Dans ce contexte, ce sont surtout l'augmentation de son EBE et de son résultat net qui ont retenu l'attention. Le premier progresse de 30,1 % pour atteindre 119,4 millions d'euros. Le second, de 32,3 % soit un niveau final de 22,1 millions d'euros.Redressement spectaculaire du pôle Produits carnésDes clignotants au vert qui résultent « du redressement spectaculaire de notre pôle Produits carnés », a commenté Maxime Vandoni, directeur du groupe. Ce pôle qui rassemble les activités de Gastronome (Volailles), Holvia porc et Elivia (viande bovine), a retrouvé son équilibre financier en 2014. Il représente près de 40 % du chiffre d'affaires global. D'ici à 2017, il bénéficiera par ailleurs de 170 millions d'euros d'investissements.Autre motif de satisfaction affiché par la coopérative : le niveau de ses capitaux propres. « A la création de Terrena (en 2004), notre objectif était d'atteindre les 500 millions d'euros », a rappelé Hubert Garaud. Le groupe est aujourd'hui à 582 millions pour un total fonds propres de 610 millions « qui nous ouvre la possibilité d'investir 100 millions d'euros par an ».Développement de la marque Nouvelle AgricultureAu coeur de ces investissements : l'AEI et les produits Nouvelle Agriculture. Après le lapin, le porc et la farine début 2015, Terrena annonce en effet un développement en viande bovine et en volailles « pour le dernier trimestre 2015 ». Et un objectif à dix ans : réaliser 50 % du chiffre d'affaires PGC (produits de grande consommation) sous la marque Nouvelle Agriculture. « Soit entre 800 millions et 1 milliard d'euros », a précisé Maxime Vandoni.
Anne Mabire
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