Betteraves  Tereos atteint son objectif de 18 millions de tonnes de contrats

« Nous sommes très satisfaits d'annoncer que l'objectif que nous nous étions fixé d'atteindre les 18 millions de tonnes de betteraves sous contrats pour 2017, est d'ores et déjà atteint, a indiqué Thierry Lecomte, président de Tereos, aux adhérents du groupe sucrier réunis le 26 mai à Marquion (Pas-de-Calais) à l'occasion du deuxième Carrefour de l'innovation de la coopérative. Ce volume de contrats représente une augmentation de 20 % par rapport aux engagements de la campagne 2016, et d'environ 30 % par rapport à ceux de 2015. »Environ 200 nouveaux planteursLes dirigeants du groupe coopératif s'estiment ainsi en ordre de marche pour aborder sereinement l'après-quotas en sucre. Cet accroissement des volumes engagés provient essentiellement de la hausse des surfaces chez les 11 500 adhérents du groupe, mais aussi de contrats signés par environ 200 nouveaux planteurs.« Nous allons accueillir au sein de la coopérative, des agriculteurs de trois origines différentes, précise Hervé Nouvellon, directeur betteravier du groupe. Des producteurs qui livrent jusqu'à présent leurs betteraves chez Saint Louis Sucre et qui ont émis le souhait de rejoindre notre groupe, de tous nouveaux producteurs de betteraves, et enfin d'anciens planteurs de Tereos qui ont abandonné leur quota lors de la précédente réforme, souvent parce qu'ils étaient éleveurs et qu'ils disposaient d'une faible surface de betteraves, et qui aimeraient aujourd'hui en produire à nouveau. »Au moins 30 % d'effectifs en plus et une cellule « Big Data »Pour passer le cap de l'après-quotas, Tereos a aussi décidé de renforcer son service betteravier. « Nous travaillons aujourd'hui avec une équipe de 50 responsables de secteur, souligne le directeur betteravier. Nous sommes en phase de recrutement pour renforcer l'équipe d'au moins 30 %. » Le service agronomique qui est composé de dix ingénieurs va, quant à lui, devenir multiespèce.« Tereos est présent en betteraves, mais aussi en pommes de terre fécule, luzerne et céréales, le service agronomique va désormais développer une expertise transversale qui concernera toutes ces cultures », ajoute Hervé Nouvellon. Nous allons également créer une cellule « innovation et Big Data », avec le recrutement d'un ingénieur dans un premier temps. Cette cellule va nous permettre de mieux gérer les multiples données recueillies en cours de campagne chez chacun des planteurs, pour chacune de leurs parcelles, et de les mettre à la disposition de la recherche et du développement. »

Blandine Cailliez