Avec Impuls'agri, Cap Seine a réuni 350 étudiants à la ferme d'Ordemare en Seine-Maritime, jeudi 23 avril, autour de 70 collaborateurs. L'ambition ? Donner une meilleure visibilité à la coopérative auprès des jeunes.
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« Permettre aux jeunes étudiants de goûter à la coopérative agricole, le temps d'une journée », mais aussi « préparer le terrain à de futurs recrutements de collaborateurs et d'adhérents agriculteurs ». Voilà comment l'équipe de Cap Seine a ouvert, jeudi 23 avril au matin, la première édition d'Impuls'agri. Une journée qui s'est déroulée sur le terrain, à la ferme d'Ordemare en Seine-Maritime, entre les colzas en fleurs et les levées de pois protéagineux.
La coopérative a ainsi réuni 350 étudiants des filières d'enseignement agricoles jusqu'au niveau ingénieur et droit rural, autour de 70 collaborateurs de l'entreprise. Ce concept global de rencontre d'une coopérative dans toutes ses composantes de métier, avec les étudiants, est certainement l'une des premières initiatives du genre en France.Pour favoriser les échanges, un speed meeting était organisé autour d'une vingtaine de tables. A chacune d'entre-elles, un ou deux représentants des différents métiers de la coopérative étaient chargés d'engager la conversation avec un petit groupe de trois ou quatre étudiants.Capteurs en agriculture, autoguidage des tracteurs, agriculture de précision, imagerie par drone, filières du colza, nutrition animale et bilan carbone... Dans les champs, de nombreux ateliers permettaient aux étudiants de poursuivre leur immersion au sein des métiers de la coopérative.126 métiers recensés au sein de la coopérative« Conseil, vente, gestion, laboratoire, jardinerie, expérimentation, trading... Nous avons recensé 126 métiers au sein de Cap Seine, mais il en existe environ 650 à l'échelle nationale au sein des coopératives », observe Thierry Lesturgeon, directeur des ressources humaines de l'entreprise qui emploie 1 200 salariés et recrute chaque année 50 CDI, 80 CDD, 200 saisonniers et 15 jeunes en alternance.Impuls'agri a vocation à être renouvelée dès 2016 et à s'élargir aux formations générales. « Nous voulons aussi faire connaître nos métiers auprès de ceux qui connaissent mal le monde agricole, appuie Marion Demouge, responsable de la communication de Cap Seine. Il faudra que nous adaptions le dispositif pour le recalibrer. Cette année nous avons été un peu dépassés par notre succès. Nous avons dû bloquer les inscriptions à 350 étudiants. »