Auvergne Première journée des partenaires aux Ets Chambon
L'entreprise de négoce Chambon de Neuilly-le-Réal (Allier) a invité, le 19 juin, ses fournisseurs à la présentation de ses premières années d'activité et de ses perspectives de développement.
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« Pour une première dans la région, ce fut une journée à la fois conviviale et riche en échanges professionnels, se félicite Thierry Chambon, gérant des établissements du même nom à Neuilly-le-Réal, près de Moulins. Les mails envoyés par des fournisseurs présents vendredi confortent notre ressenti. » L'intervention de Régis Casso, juriste spécialisé en droit notarial, a éclairé les participants sur divers sujets d'actualité économique, financier et juridique, dont le libre-échange entre les Etats-Unis et l'Europe.Bientôt trois magasins LisaPour l'entreprise de négoce née du regroupement de deux établissements de l'Allier et de la Nièvre respectivement repris en 2011 et 2012, l'évolution est rapide : en quatre ans, le chiffre d'affaires grimpe de 5 millions d'euros à 8,2 millions d'euros, le nombre de salariés de 5 à 17 et celui des clients de 580 à 1 100.L'activité se partage sur trois sites avec de l'appro, de la collecte (10 000 tonnes), du stockage (6 000 tonnes sur cinq sites) et du Lisa. Un magasin a été ouvert début 2015 à Neuilly-le-Réal avec la perspective d'ouvrir des marchés nouveaux pour les agriculteurs et pour des périurbains découvrant ce service de proximité. L'entreprise comptera trois magasins avec l'ouverture d'un Lisa à Le Donjon en septembre prochain et celui de Dornes repris en même temps que l'entreprise Alinéa en 2012. Tous les achats sont faits en direct auprès des fournisseurs. L'entreprise s'applique à fournir à ses clients des produits classiques mais aussi « ce qu'ils ne trouvent pas ailleurs. »Des services clés en mainEn appro, l'entreprise ne se contente pas d'avancer des prix. « Nous proposons des programmes individuels clés en main, précise Thierry Chambon. Le bon produit au bon endroit au bon moment ! » La clientèle compte 71 % de polyculteurs, 5 % d'éleveurs et 24 % d'exploitations en polyculture-élevage. « Nous avons l'objectif de développer le secteur de l'alimentation animale car nous pouvons apporter, là aussi, un service spécifique adapté aux évolutions rapides des différentes productions. Une réflexion est en cours sur la mise en place d'un outil de fabrication d'aliment à la carte, composé de mélanges de matières premières.Le recrutement de deux techniciens Productions végétales est en cours pour consolider l'équipe en place. Un technicien Vigne est également recherché pour approcher ce nouveau secteur d'activité.
Monique Roque Marmeys
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