Midi-Pyrénées Soal a organisé ses premières rencontres Passi'O Robot
Sud-Ouest aliment, filiale alimentation animale des coopératives Maïsadour, Vivadour et Val de Gascogne, organisait, le 13 février, au Gaec Albouy à Francon (Haute-Garonne), les premières rencontres Passi'O Robot. L'occasion de faire un point sur la spécificité de l'alimentation des vaches laitières dont la traite est effectuée par un robot.
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Dans la famille Albouy, installée au pied des Pyrénées, on est éleveur de vaches laitières de père en fils. Jean-Pierre et Sébastien possèdent, en Gaec, soixante-dix vaches adultes Prim'Holstein, soixante-dix génisses et gardent tous les veaux femelles pour le renouvellement. En 2008, pour mettre aux normes ses installations, Jean-Pierre Albouy a construit un grand bâtiment de 2 400 m², permettant d'abriter tout le troupeau. Il y a installé un robot de traite Delaval qui permet aux vaches de passer à la traite lorsqu'elles en ressentent le besoin, à toute heure de la journée.Plus de 500 litres par vache en un anLe robot apporte également à chaque animal une ration d'aliment complémentaire, adaptée à son âge, sa production et la période de lactation. C'est ici la gamme d'aliment Passi'O de Soal qui a été choisie. Parallèlement, les deux éleveurs ont aussi fait évoluer la ration de base des bêtes, en apportant notamment davantage de foin de luzerne et de prairie, soit 7 kilogrammes par jour au lieu de 2 kilogrammes auparavant, en association avec du maïs ensilage et du maïs grain humide.« En un an, entre 2013 et 2014, grâce à une meilleure alimentation, la production annuelle de lait est passée de 10 336 à 10 824 litres par vache laitière (moyenne économique), souligne Pascal Ariès, conseiller technique filière lait de la chambre d'agriculture de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Plus de 500 litres par vache en un an, c'est beaucoup ! »Management suivi de l'alimentation« Notre objectif est aussi de faire vieillir nos vaches, afin de les garder le plus longtemps possible, complète Sébastien Albouy, qui a présenté, en détail, la performance technique de cinq de ses laitières. L'idéal serait qu'elles aient produit 60 000 litres, lorsqu'elles atteindront l'âge de la réforme, ce qui implique un management suivi de leur alimentation. »La journée de présentation s'est terminée par l'intervention de deux techniciens de l'Upra Prim'Holstein et de la société Inzo°, spécialisée en nutrition animale. Ce dernier est intervenu sur « les idées reçues et la réalité économique » de l'outil de gestion pour l'atelier lait Lactoplan robot, développé par l'entreprise.
Florence Jacquemoud
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