De l’huile sur le feu
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À peine pouvait-on respirer un peu mieux en ôtant le masque, et voilà que nos existences ont été plongées dans l’effroi de la guerre que mène la Russie contre l’Ukraine. Alors oui, j’ai dégluti de travers en faisant mon premier plein de gazole à 100 euros, l’une des premières conséquences tangibles sur notre quotidien. Oui, j’ai un peu ragé lorsque je n’ai pas pu me procurer d’huile de tournesol au supermarché du coin. Pas contre le magasin d’ailleurs (même si l’orthographe de l’écriteau de restriction était perfectible), mais plutôt contre la mécanique des achats de précaution, à l’instar de l’effet papier toilette vécu il y a deux ans lors de l’arrivée de la pandémie. Comme quoi, l’histoire se répète. Alors on se contentera d’huile d’olive ou de beurre pour faire les crêpes. Pas très grave… Surtout par rapport aux atrocités commises à 2 000 kilomètres de nos portes et auxquelles nous assistons impuissants.
Renaud Fourreaux, rédacteur en chef adjointPour accéder à l'ensembles nos offres :