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Il témoigne « Une pénurie pour la campagne à venir »

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« Nous sommes très préoccupés par la situation en Ukraine et ses conséquences pour les entreprises semencières françaises. La situation est surtout préoccupante pour les semences de base destinées aux agriculteurs multiplicateurs nécessaires aux productions de semences pour 2023. Si 70 % des semences de maïs et 75 % de tournesol ont pu être acheminées, rien ne garantit que les agriculteurs ukrainiens, confrontés aux problématiques de main-d’œuvre et de carburant, seront en capacité de réaliser ces productions. Nous estimons à ce jour que, dans le meilleur des cas, les Ukrainiens pourront assurer 50 % de la production de semences en 2022, donc des besoins en semences pour les semis de conso de la campagne 2023. Cette baisse de la production de semences, inéluctable en Ukraine, entraînera une pénurie non seulement pour la campagne à venir, mais probablement aussi pour les suivantes. Il est donc essentiel d’anticiper rapidement les besoins de semences pour répondre aux défis ouverts par ce conflit. C’est pourquoi les entreprises semencières françaises, déjà confrontées à une tension sur les plans de production en France, ont demandé au gouvernement de prendre en compte cette nouvelle situation pour leurs politiques publiques agricoles et alimentaires. »

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