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Oqualim ouvre une certification pour les fabricants d’aliments à la ferme

Le président d’Oqualim, Frédéric Monnier (Cavac), s’est félicité de la progression du volet certification, avec notamment les premiers certificats du nouveau référentiel des fournisseurs de matières premières émis en 2020.

À l’occasion de sa réunion de restitution le 29 avril, Oqualim a annoncé qu’après le référentiel de certification pour les fournisseurs de matières premières l’an dernier, arrive cette année celui des fabricants d’aliments à la ferme.

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Oqualim continue à progresser. Sur son volet certification, 310 sites de fabrications d’aliments pour animaux sont certifiés (RCNA) ainsi que 256 sites certifiés pour le socle technique sans OGM (STNO) et 49 pour le socle technique nutrition équine (STNE). Les premiers certificats du nouveau référentiel des fournisseurs de matières premières (RCF) ont été émis en 2020 et l’association ouvre cette année également une certification pour les fabricants d’aliments à la ferme.

La représentativité des contrôles se confirme

Pour le volet des contrôles, l’association porte cinq plans mutualisés spécifiques dont la représentativité se confirme : 90,5 % de la production d’aliments est engagée dans le plan aliments (247 sites de production) ainsi que la quasi-totalité des entreprises de compléments (51). 219 sites participent au plan non OGM, 25 au plan bio (85 % de la production française) et 6 pour le plan aliments d’allaitement (92,3 % de la production).

En 2020, 3 788 analyses de salmonelles ont par exemple été réalisées. 16 des 18 détections concernent des tourteaux de colza (7) de soja (4) de tournesol (3) et de palmiste (1). Une détection d’un sérotype réglementé a été faite sur des issues de céréales et une autre sur un tourteau de tournesol.

Une bonne année en mycotoxines

Pour les mycotoxines, l’année a été particulièrement bonne avec des céréales et des coproduits de bonne qualité tant en conventionnel qu’en bio. Les fumonisines sont également très en dessous des recommandations. Quant aux aflatoxines B1, la vigilance reste de mise sur les coproduits de riz.

Outre les plans décidés en début d’année, les adhérents réagissent aux différentes alertes en accroissant ponctuellement leurs pressions d’analyse. Ce fut le cas pour l’oxyde d’éthylène à la suite d’une alerte sur les graines de sésame. Toute détection, y compris dans les matières premières pour la nutrition animale, engendre une non-conformité du lot. Le plan 2021 intègre donc sa recherche, en particulier pour des matières premières importées d’Inde, d’Asie du Sud-Est et d’Afrique (tourteaux de soja ou de lin notamment).

Yanne Boloh

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