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L’Agora des collèges, c’est reparti en mode 100 % digital

Des kits pédagogiques sous forme de séances vidéos de 45 minutes environ ont été réalisés chez quatre agriculteurs adhérents d’Agora.

La coopérative de l’Oise Agora vient de donner le coup d’envoi de la 4e édition de son Agora des collèges, cette fois, confinement oblige, en version totalement numérique. Un format inédit qui va concerner jusqu’en juin 350 élèves de 4e et 3e de neuf collèges différents.

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Grâce à des kits pédagogiques sous forme de séances vidéos de 45 minutes environ, « prêtes à être diffusées », réalisés chez quatre agriculteurs adhérents d’Agora, les professeurs vont aborder quatre thèmes différents au cours des quatre mois à venir. Entre chaque séance, les élèves pourront poser des questions aux agriculteurs et aux collaborateurs de la coopérative qui y répondront en partageant leur quotidien sous forme de vidéo.

Contribuer à la vie du territoire

Cette version inédite de l’Agora des collèges, proposée par la coopérative de l’Oise aux établissements scolaires de son environnement à 100 % en digital, a retenu l’attention cette année de neuf collèges de l’Oise, de l’Eure et du Val-d’Oise, et va concerner pas moins de 350 élèves de 4e et 3e.

« Notre objectif avec cette opération est de contribuer à la vie de notre territoire et de faire partager nos métiers auprès de nos concitoyens, souligne Thierry Dupont, président d’Agora. Les jeunes d’aujourd’hui feront la société de demain. Nous souhaitons les sensibiliser au fait que notre agriculture est nourricière, responsable et innovante. »

Ouverts à toutes les coops

L’objectif d’Agora et de l’agence « À nous la lune ! » qui soutient la coopérative dans cette aventure, est aussi d’ouvrir cette opération à toutes les coopératives qui le souhaitent sur le territoire national. « Notre expérience pour créer du lien entre deux mondes qui ne se connaissent pas, le format digital et tous les outils associés qui ont été déployés depuis quatre ans doivent être partagés, en les personnalisant, pour toucher une communauté encore beaucoup plus large », estime Carole Cresson, directrice de l’agence.

Blandine Cailliez

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