Login

Avec ses filières qualité, La Tricherie a redistribué 110 €/ha

La Tricherie voit le nombre d’exploitations HVE s’étoffer avec de nouvelles certifications décernées lors de l’AG du 16 décembre.

La coopérative poitevine La Tricherie conforte sa santé financière et également celle de ses adhérents avec plus de 2 M€ redistribués grâce aux filières qualité.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Lors de son assemblée générale du 16 décembre, limitée au strict minimum, la coopérative La Tricherie, dans la Vienne, a annoncé un résultat net de 870 000 € et la redistribution de 2,1 M€ aux agriculteurs coopérateurs grâce aux filières qualité, soit un montant de 110 €/ha sur 90 % des surfaces.

« Les très bons prix moyens versés aux agriculteurs de 198 € en blé, 440 € en colza et 186 € en maïs ont permis de compenser en partie la petite récolte 2020 de 88 200 t en baisse de 27 % », commentait Benjamin Bichon, codirecteur de la coopérative, contacté le 17 décembre après l’AG. La récolte 2021, quant à elle, est en forte hausse avec un volume de 124 000 t.

De nouvelles exploitations HVE

Les investissements de 4,3 M€ réalisés en 2020-2021 sont venus conforter « la stratégie filière haut de gamme de la coopérative en lui permettant d’accéder à un outil moderne et performant pour répondre aux exigences du marché ».

De nouvelles exploitations ont d’ailleurs été certifiées HVE ; leurs agriculteurs se sont vus remettre leur certificat lors de l’AG. Pour un marché HVE développé il y a déjà cinq ans, la coopérative peut maintenant compter sur 63 exploitations certifiées.

Accompagner autour d’une triple performance

Ces filières qualité sont l’aboutissement d’un accompagnement en amont qui s’inscrit dans la stratégie de production Cap Agro 2025 lancé lors de l’AG de 2016. Cette feuille de route vise le retour à une dynamique de production moins tributaire de l’agrochimie et l’accompagnement des exploitations agricoles autour d’une triple performance, agronomique (en diversifiant les assolements, allongeant les rotations et repensant le travail du sol), économique (en augmentant la création de valeur et préservant la meilleure marge par hectare des agriculteurs tout en diminuant la dépendance des cultures aux solutions ) et environnementale (en préservant l’ensemble des ressources naturelles).

Une baisse des IFT notable

« C’est un vrai capital différenciant pour la coopérative, reconnaît le codirigeant de La Tricherie. Le déploiement de nos offres nutrition et protection des plantes nous place comme un acteur très important sur ces sujets. Nos résultats techniques, économiques et environnementaux sur l’usage des solutions de biocontrôle sont d’un très bon niveau, notamment avec une baisse des IFT notable, qui plus est sur une activité dédiée aux grandes cultures. »

Hélène Laurandel

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement