Les CEPP évoluent : à vos claviers !
Un projet de décret concernant les CEPP est en consultation publique jusqu’au 10 octobre. Il fait évoluer le dispositif, notamment concernant le quota de certificats à atteindre. Analyse et réaction de François Gibon, délégué général de la FNA.
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Alors que l’obtention de CEPP (certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques) peine à décoller sur le terrain, le ministère de l’Agriculture a mis en consultation publique un projet de décret sur le sujet. Il s’agit de faire évoluer le dispositif dans l’Hexagone, et de le généraliser aux Outre-mer, hors Mayotte. Les remarques peuvent être notifiées jusqu’au 10 octobre.
Moins de CEPP mais davantage de produits concernés
Le texte modifie les quotas de certificats à atteindre : 15 % de la référence des ventes ou des achats, contre 20 % auparavant. Mais désormais, les traitements de semences sont pris en compte, faisant que « les obligations seront relativement proches », analyse François Gibon, délégué général de la FNA. Pour lui, c’est « un compromis équilibré ».
Obligations sur deux ans
Les obligations de réalisation d’actions, qui seront notifiées avant le 31 décembre 2021, portent désormais sur deux ans, du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, contre un an précédemment. « Cette évolution permettra de mieux lisser des phénomènes comme la hausse des achats à la suite d’une augmentation de la RPD (redevance pour pollution diffuse), qui ne correspond pas à une hausse des utilisations », juge François Gibon.
Quid de la lutte obligatoire
Pour le délégué général de la FNA, reste un manque dans ce projet de décret : « Il faut défalquer du calcul les produits qui sont en lutte obligatoire. Le texte n’apporte pas de réponse sur ce point. »
Marion CoisnePour accéder à l'ensembles nos offres :