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Secobra rachète Sem-Partners, très complémentaire

Après son rachat par Secobra, Sem-Partners va intégrer les locaux tout proches de Secobra, à Maule dans les Yvelines, le 15 janvier.

Spécialiste des céréales, Secobra a annoncé, le 5 janvier, l’acquisition de Sem-Partners, une entreprise de semences qui s’est développée essentiellement à partir de variétés d’obtenteurs étrangers, sur des créneaux de niche mais dans une gamme large d’espèces.

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Jean-Pierre Brossillon, fondateur de Sem-Partners en 1996, était à la retraite depuis quelques années, mais son épouse avait pris le relais en tant que PDG de l’entreprise, et sa fille avait intégré la société en tant que chargée de mission. Une situation transitoire puisque la famille a finalement décidé de vendre l’entreprise de Vernouillet, dans les Yvelines, à un semencier tout proche, Secobra, installé à Maule, à une vingtaine de kilomètres.

Des créneaux bien spécifiques

Secobra, qui est spécialisée dans les céréales à paille, et en particulier l’orge et le blé, et qui réalise un chiffre d’affaires de 15 M€ avec 48 salariés, met avec cette opération, un pied dans d’autres activités. Sem-Partners a réalisé en 2020 un CA de 2,1 M€ avec six collaborateurs et s’est développée essentiellement à partir de variétés d’obtenteurs étrangers, sur des créneaux de niche.

« Sem-Partners apportera son savoir-faire dans le développement de l’agriculture biologique, des énergies vertes, des oléoprotéagineux, des couverts végétaux, des espèces concourant à l’autonomie fourragère des exploitations, ou encore plantes que l’on peut appeler de service », souligne Florent Cornut, responsable développement de Secobra.

Deux entités indépendantes

Même si Sem-Partners va intégrer les locaux de Secobra à Maule, le 15 janvier, les deux entreprises vont rester indépendantes. C’est Olivier Blanc, directeur opérationnel de Sem-Partners, qui va continuer à animer l’équipe, composée de trois personnes.

« En rejoignant une entreprise de taille beaucoup plus importante, nous allons surtout bénéficier d’un accès à la production de semences techniques, ce que nous ne faisions pas jusqu’à présent, et à des outils de recherche et d’expérimentation importants », indique-t-il.

Blandine Cailliez

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