Armbruster incite à la couverture du sol en hiver

Comparaisons de systèmes de cultures dans le cadre du réseau national Étamines, essai de colza semé avec des plantes compagnes (trèfle d’Alexandrie, lentille, fenugrec), dosage précis de molécules afin qu’elles n’impactent pas la qualité de l’eau, nutrition azotée à risque moindre de lessivage : ces différents thèmes étaient traités sur cinq pôles consacrés au semis, au désherbage, à la fertilisation, à la récolte ainsi qu’à l’agrobiologie. Pour sa 31e édition, « Les instants experts » du groupe Armbruster ont encore une fois apporté des réponses aux agriculteurs.

Rouler l’engrais vert au rolofaca

La problématique de la couverture hivernale du sol a retenu l’attention. Elle était abordée de deux manières. Une première alternative est de semer un engrais vert (avoine, féverole, vesce, moutarde par exemple) et de rouler la végétation après floraison au rolofaca. Ses 1,6 t et ses 3 m de large qui passent entre 20 et 30 km/h, plient les tiges. Celles-ci forment un tapis au sol qui va préserver l’humidité. Un semis direct suit. « Il y a moins de passage, donc c’est moins cher. La fraîcheur du sol est en plus », résume Hubert Gerber qui a adapté aux grandes cultures ce matériel issu de la vigne.

Épandre un couvert avec un drone

Autre possibilité : épandre un couvert avec un drone dans un champ de maïs ou de soja deux à trois semaines avant la récolte. « Il se développe rapidement, ne laisse pas le sol nu l’hiver, restitue de l’azote quand il est détruit », explique Arnaud Sohler de la société Aérovision. Son appareil emporte de 10 à 12 kg de semences et traite un hectare en cinq minutes en volant entre 15 et 20 km/h. Dans ce but, Armbruster a élaboré trois mélanges : un premier restructurant et couvrant, un deuxième économique mêlant trois espèces et un dernier, complexe à cinq espèces.