LE 846 : l’adjuvant innovant de De Sangosse

« Nous avons travaillé très tôt à l’offre de service autour des adjuvants, depuis 1975 », a rappelé Jean-Marc Saurel, Global Manager Adjuvants chez De Sangosse, lors de la web conférence de presse, le 2 avril. Le dernier-né LE 846/Oliofix résulte de quinze années de conception avec l’UTC de Compiègne, à partir de composés biosourcés.

« Sa fonction est de limiter les pertes entre la buse et la cible, en sécurisant les applications et en réduisant l’impact environnemental », ajoute Frédéric Pagès, chef marché adjuvants. Déposé à l’homologation en 2017, LE 846 est homologué depuis le printemps 2019 en France.

Des gouttelettes parfaites très adhérentes

« Nous constatons qu’avec LE 846, il est possible de réduire les doses pratiques de fongicides jusqu’à 50 %, sans perte d’efficacité ni réduction de rendement », annonce Frédéric Pagès. L’adjuvant possède des propriétés « thixotrope » : il se fluidifie lors de la pulvérisation puis redevient plus visqueux en se déposant sur les plantes.

Résultat : des gouttelettes parfaites, très adhérentes, très peu de pertes de bouillie dans l’air ou au sol. Dans un premier temps, De Sangosse va promouvoir l’usage avec les fongicides antiseptoriose sur blé, antimildiou pomme de terre, antioïdium vigne et antitavelure sur pommier.

LE 846 pour les coops, Oliofix pour les négoces

« Depuis quatre ans, nous travaillons avec plusieurs filières pour valider les essais et les élargir, poursuit Frédéric Pagès. LE 846 répond à plusieurs cahiers de charges : HVE3, CRC, Terra Vitis… contribuant à la baisse d’IFT. »

Dès 2020, le marché de cet adjuvant pourrait couvrir 300 000 ha et, à terme, se chiffrer en millions d’hectares. Conditionné en bidon de 15 litres au prix de 12 €/l, LE 846 sera destiné aux coopératives et Oliofix aux négoces.