L’audacieuse ambition environnementale des maïsiculteurs
Daniel Peyraube, président de l’AGPM, a annoncé au congrès du maïs à Toulouse, le 13 novembre, que les maïsiculteurs allaient s’engager sur la durabilité de leurs pratiques et la certification de leurs exploitations.
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Daniel Peyraube, président de l’AGPM, l’association générale des producteurs de maïs, a présenté la nouvelle stratégie des producteurs de maïs qui repose sur l’accompagnement des exploitations vers des certifications environnementales, la création de valeur sur le territoire et les nouveaux services que le maïs peut rendre à la société, comme la captation de carbone.
« Nous souhaitons que 10 000 exploitations obtiennent une certification HVE3 (Haute valeur environnementale de niveau 3) d’ici à 2025 », a précisé le président, en qualifiant ce projet d’ambition audacieuse.
Une rémunération pour services environnementaux ?
« Cette certification environnementale du maïs, coconstruite avec les services de l’État, est prise en compte dans le cadre du verdissement de la Pac, a ajouté Franck Laborde, secrétaire général de l’AGPM. Nous espérons que, dans la future Pac, le label HVE et le stockage de carbone donneront lieu à une rémunération des agriculteurs pour services environnementaux. »
Se battre pour faire reconnaître l’HVE3 dans la Pac
« Il s’agit d’un sujet sur lequel le Sénat est très en avance, a reconnu Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, présent au congrès. Malheureusement, la Commission européenne ne reconnaît pas la certification HVE. Mais je vais tout faire pour que, dans le plan stratégique national de la future Pac, on puisse prendre en compte la HVE3, et qu’elle soit ensuite intégrée au niveau communautaire. Nous allons nous battre ensemble sur ce sujet. Vous avez compris vers quoi vous deviez aller. Vous ne courez pas derrière la société, mais vous la précédez, c’est remarquable. »
Florence JacquemoudPour accéder à l'ensembles nos offres :