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La Scar donne le goût du lin à ses adhérents

Une cinquantaine d’agriculteurs a suivi une matinée technique sur le lin et la luzerne porte-graine, organisée par la Scar, le 10 mai, à Cherval (Dordogne). © JA 24

La Scar, société coopérative agricole du Ribéracois, a organisé, le 10 mai à Cherval (Dordogne), une journée de présentation de la culture du lin d’hiver pour ses adhérents.

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« C’était une journée réussie, pourtant planifiée et préparée en trois semaines à peine, se félicite Jean-Marc Estay, responsable vente alimentation animale à la Scar. Nous avons reçu 55 adhérents et producteurs de céréales du secteur, très intéressés par les possibilités de diversification de leur assolement. Nous avons tout d’abord visité une parcelle de lin en fleur, accompagnés par Denis Burlaud, responsable technique de la coopérative Lin 2000, à Grandvilliers (Oise), qui nous a détaillé l’itinéraire de cette culture. Puis nous sommes allés dans une parcelle de luzerne porte-graine. Notre objectif est de développer ces productions riches en protéines, peu gourmandes en intrants et dont le système racinaire structure le sol. »

Engagés dans la démarche Bleu-Blanc-Cœur

La Scar s’est lancée dans la production de lin il y a deux ans et compte déjà 45 ha. Les graines sont livrées à Valorex en Bretagne, où elles sont extrudées. Elles reviennent en mélange avec du pois (25 %) et de la féverole (25 %), également extrudés. Ce mélange (Rumisélect) est commercialisé tel quel pour les ruminants ou mélangé au mash fabriqué par la Scar dans son usine de Coutures (Dordogne). « Depuis que nous produisons du lin, nous nous sommes engagés dans la démarche Bleu-Blanc-Cœur, précise Jean-Marc Estay. De plus en plus de nos éleveurs bovins y adhèrent. »

Un objectif de 200 ha de lin

La coop souhaite atteindre au moins 200 ha de lin et prévoit une nouvelle journée technique de formation pour ses adhérents, après les moissons. « C’est une culture un peu compliquée en termes de semis, de désherbage et de moisson, plutôt réservée aux très bons céréaliers, ajoute le responsable. Sans compter qu’elle contribue globalement à la biodiversité. »

Florence Jacquemoud

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