EGALIM Haro sur l'ordonnance de la coopération agricole
La sphère coopérative se mobilise contre un projet d'ordonnance vécue comme une atteinte au modèle coopératif.
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La partie de bras de fer est engagée avec les services de l'État pour faire bouger les lignes du projet d'ordonnance sur la coopération agricole dans le cadre de la loi issue des EGalim. Si le ministre de l'Agriculture semble entendre la voix de la sphère coopérative, il s'agit de mettre au diapason tous les services gravitant autour de ce projet.
Le point de ce texte qui génère une levée de boucliers concerne l'introduction dans le code rural d'une disposition du code du commerce sur la pratique de prix abusivement bas. La responsabilité de la coop serait ainsi engagée en cas de rémunération des apports abusivement faible au regard de certains indicateurs. En outre, le texte prévoit la saisine du médiateur commercial pour tout litige sur le prix, alors qu'un médiateur de la coopération sera nommé par décret. Coop de France n'accepte pas que la coopérative soit assimilée à une entreprise commerciale classique, étant donné sa relation particulière avec l'agriculteur coopérateur. « Nous voyons là une tentative du gouvernement de vouloir rompre l'équilibre économique apporté par les coopératives sur les territoires », lance son président Dominique Chargé, dont une vidéo à ce sujet fait le tour de la toile, relayée par un #TOUCHEPASAMACOOP.
Hélène Laurandel
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