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COOPÉRATION Refonte agricole chez InVivo

« Bioline by InVivo est une activité rentable, les investisseurs pourront y trouver leur compte », informe Thierry Blandinières, DG d'InVivo, aux côtés de Laurent Martel, directeur de Bioline by InVivo.R. FOURREAUX

Bioline by InVivo agrège les activités à valeur ajoutée du pôle agriculture. Le trading, toujours en recherche de rentabilité, est traité à part.

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Lancée officiellement lors de la convention d'InVivo le 20 décembre à Paris, la dénomination Bioline by InVivo a vocation à « accélérer la transformation de l'agriculture en France et à l'international, selon les termes du DG d'InVivo, Thierry Blandinières. La transformation actuelle va pousser plus de solutions que de produits, et il est essentiel d'incarner cette transversalité à travers cette holding qui fédère les métiers du groupe dédié à l'agriculture. »

Doubler le CA en trois ans

Elle comprend les semences (Semences de France), la santé du végétal (Life scientific, Phyteurop, CCAB), le biocontrôle (Bioline, rebaptisée Bioline biosolutions), l'agriculture digitale (Smag, Be Api...), ainsi que l'expertise-conseil portée par Agrosolutions. InVivo, qui a dépensé près de 150 M€ pour racheter des entreprises et structurer ce pôle, vise à horizon 2020, un CA de 500 M€ (contre 210 M€ aujourd'hui) avec un Ebitda à 10 % du CA. « La décision a été prise d'ouvrir le capital de Bioline by InVivo à des investisseurs minoritaires », indique par ailleurs son directeur Laurent Martel.

Le trading « en flux tiré »

N'entrent pas dans Bioline by InVivo, la centrale d'achat en agrofournitures (le PPA) et les métiers du grain. En difficulté depuis plusieurs années, l'activité trading a encore perdu 3,8 Mt et 800 000 € de CA sur l'exercice passé. Mais « même si on pousse moins le curseur sur le trading, on ne désarme pas et on est en train d'imaginer un nouveau modèle économique », fait part Thierry Blandinières. En se dotant, pour l'activité française, d'une plateforme export digitale (InGrains), InVivo cherche à limiter le risque financier. A ce stade, 28 coops ont choisi de travailler en partie via cet outil. « On passe d'un flux poussé à un flux tiré », résume Stéphane Bernhard, directeur d'InVivo Trading.

Renaud Fourreaux

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